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Lucien Hervé : géométrie de la lumière

Exposition au Château de Tours, 18 novembre 2017 – 27 mai 2018 Les lecteurs de Budapest peuvent se souvenir de l’exposition du photographe Lucien Hervé au Musée des Beaux-Arts en 2010. À l’occasion  du centenaire de la naissance de l’artiste d’origine hongroise ce grand musée budapestois a acquis 100 photographies représentatives de son œuvre. En 2017 les 10 ans de sa disparition sont marqués en France par la plus grande rétrospective qui lui est consacrée grâce au Jeu de Paume. L’exposition a été inaugurée le 17 novembre dernier au château de Tours dans le cadre d’une fructueuse collaboration qui lie la municipalité depuis plus de 10 ans avec cette institution parisienne spécialisée dans la photographie. Elle prend la suite d’autres grandes expositions de photographes renommés comme André Kertész, Jacques-Henri Lartigue, Sabine Weiss ou, il y a quelques mois, Willy Ronis.

Nissa la Bella

Dans le cadre de la candidature de la ville de Nice à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, François Laquièze, directeur de la mission Nice Patrimoine mondial était présent à l’Institut Français le mercredi 6 décembre. L’ancien directeur de l’Institut Français était venu présenter les caractéristiques patrimoniales et historiques de la ville justifiant cette candidature. Assurément, la cité niçoise dispose de nombreux atouts.

Quelle politique pour demain ?

L’institut Français avait l’honneur en ce jeudi 30 novembre d’accueillir l’historien et sociologue français Pierre Rosanvallon. Le professeur a pu pendant une heure répondre à diverses questions sur les thèmes de l’Etat-Providence et de la démocratie. C’est devant un public essentiellement composé de lycéens que le professeur Rosanvallon s’est exprimé dans l’amphithéâtre de l’Institut Français. Sa venue était un événement important sans aucun doute et c’est pourquoi étaient aussi présents monsieur l’ambassadeur Eric Fournier ainsi que le directeur de l’Institut monsieur Frédéric Rauser.   La conférence fut organisée de la manière suivante: trois-quatre questions préparées par les lycéens furent posées et c’est à partir de celles-ci que Pierre Rosanvallon s’est efforcé, en y répondant, de partager sa pensée et ses idées sur ces sujets si complexes.

La plaidoirie: un combat et un art

Vendredi 24 novembre avait lieu pour la deuxième année consécutive un concours de plaidoirie francophone à l’Université Eötvös Loránd, organisé par l’Ambassade de France en Hongrie et l’Institut Français de Budapest. Une journée riche et animée, qui visait la promotion de l’art oratoire et du droit. Un savant mélange de connaissances, de capacité d’argumentation et d’éloquence: voilà ce que requiert une bonne plaidoirie. C’est ce que ce sont efforcés de produire les étudiants en droit Hongrois, Slovènes et Français toute la journée du 24 novembre devant un jury composé de spécialistes.

Nos poumons en danger

C’est dans le cadre de la 15ème édition du mois de l’environnement, mois durant lequel l’institut met en place de nombreuses conférences, tables rondes ou projections de films en lien avec cette thématique, que l’Institut Français a décidé de projeter le jeudi 16 novembre un documentaire intitulé “Irrespirable: des villes au bord de l’asphyxie” réalisé par Delphine Prunault. Retour sur un film alarmant.

La situation des autochtones Canadiens: un combat actuel

La situation des autochtones Canadiens: un combat actuel
Le mercredi 15 novembre avait lieu la projection de courts métrages à l’Institut Français. Ces derniers cherchaient à illustrer la situation des autochtones au Québec et plus largement au Canada. Une situation difficile. L'amphithéâtre accueillait des invités de marque pour la projection de ces courts métrages. Nous retrouvions Madame Isabelle Poupart, Ambassadrice du Canada en Hongrie, en Slovénie et en Bosnie-Herzégovine. Mais ce n’est pas tout. Lucille Veilleux, productrice de films ainsi qu’Olivia Thomassie, jeune activiste inuite ont pu s’exprimer et exposer le rôle joué par Wapikoni. Elles sont toutes les deux membres de cet organisme de création audiovisuelle, dont le but principal est d’intervenir auprès des jeunes autochtones. Intervenir pour quelle raison ? Pour lutter contre les discriminations, l’exclusion et pour la valorisation de culture autochtone.

L’Art Belge mis à l’honneur

Le 13 novembre dernier, l’Institut Français de Budapest organisait une conférence intitulée “ Le surréalisme belge, entre peinture et littérature”. Le professeur de l’Université libre de Bruxelles, Monsieur Paul Aron, spécialiste du sujet était le conférencier chargé de nous en apprendre un peu plus sur ce point. Si bien sûr le surréalisme à ses maîtres français, avec André Breton(1) comme figure principale, ce mouvement artistique du début du 20ème siècle ne peut être restreint à un mouvement exclusivement hexagonal. Une mise au point s’impose. Qu’est-ce que le surréalisme ? Quelle est sa caractéristique en France ? Ce n’est qu’après avoir abordé ces différents aspects que nous pourrons distinguer clairement la nature du surréalisme de Paul Nougé et René Magritte.

La ville Lumière et ses influences magyares

Du 26 octobre au 26 novembre, la galerie Judit Virág accueille l’exposition Paris-Budapest. Y sont présentés de nombreux tableaux de célèbres peintres hongrois ayant été influencés et charmés par la capitale Française au début du 20ème siècle. “Paris est une fête” disait Hemingway ! Quel endroit merveilleux que ce Paris du début du 20ème siècle, que ce Paris de la Belle époque ou encore des Années Folles. Cette capitale a toujours su accueillir les artistes. De toutes les nationalités. Italiennes, américaines, espagnoles...Hongroises aussi. En effet, peu aujourd’hui connaissent la relation étroite, fusionnelle entretenue entre Paris et Budapest de la fin du 19ème à la sortie de la seconde guerre mondiale. Beaucoup d’artistes Hongrois ont séjourné dans la ville Lumière. Ils n’y ont d’ailleurs pas fait qu’y séjourner. Ces avant-gardistes ont largement contribué à l’effervescence culturelle parisienne. Il était temps de leur rendre hommage.

L’apprentissage de la langue - un marathon?

Rencontre avec Anthony LESBROS Anthony LESBROS est ce qu’on appelle communément un youtubeur. Bien loin des Norman et autres Cyprien, son but à lui est d’enseigner le français.  Focus sur un passionné de langues.  JFB: D’où te vient ce goût pour les langues? Quel a été ton parcours ? A: J’ai toujours aimé les langues et c’est pour voir si ça me correspondait que je  me suis dirigé vers ce type d’études à 17 ans. Bien que je ne savais pas vraiment dans quoi je m’engageais, ça m’a bien plus. J’ai pu voyager grâce à l’université, ce qui est une superbe expérience. Je suis parti en Irlande pendant un an en Erasmus notamment. Par la suite, j’ai finis mon master 2 LEA traduction rédaction d’entreprise anglais Italien en France. Vraiment, aujourd’hui je ne regrette en rien mon choix d’avoir entrepris des études en langues.

Concert à l’Institut Français: Les slashers

La musique était à l’honneur à l’Institut Français en ce vendredi 20 octobre. Le groupe des “Slashers” y a joué pendant une heure et demie. Jazz, Funk, chansons anglaises, françaises et hongroises: les artistes nous ont régalés. “Entendre le soir de la bonne musique, c'est accorder un juste dédommagement aux oreilles pour tout ce qu'elles ont à souffrir pendant la journée ”. Cette citation de Pierre Marc Gaston de Levis, qui a bien deux siècles, s’accorde parfaitement à notre époque assez agressive auditivement. Nos oreilles sont en effet attaquées toute la journée. Elles méritent d’être stimulées autrement que par des klaxonnements ininterrompus ou par les marteaux et autres scies circulaires utilisées en face de chez nous pour des travaux. Place à de la musique, de la vrai musique et de la bonne musique.