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Le dernier jour d’un(e) condamné(e) d’après le roman de Victor Hugo

Procès à charge de la peine de mort Production : Compagnie L’Embellie Turquoise Interprétation : Lucilla Sebastiani Représentations : le 9 octobre au Lycée Français Gustave Eiffel de Budapest le 10 octobre à l’Institut Français Le 9 et le 10 octobre marquaient respectivement l’abolition de la peine de mort en France et la journée internationale de lutte contre la peine de mort. L’occasion était trop belle de marquer le coup. Ainsi, la compagnie théâtrale professionnelle “L’Embellie Turquoise (1)” était invitée à jouer la pièce adaptée du roman de Victor Hugo “Le dernier jour d’un condamné” à l’Institut Français le 10 octobre.

L’Europe contre vents et marées

C’est un vibrant plaidoyer pour l’Europe que nous livre Enrico Letta dans son ouvrage paru en français sous le titre « Faire l’Europe dans un monde de brutes »(1).  Ancien ministre et Président du Conseil italien, ancien parlementaire européen et aujourd’hui doyen de l’école des affaires internationales de Sciences Po Paris et Président de l’Institut Jacques Delors Enrico Letta expose sa vision de ce que devrait être l’Europe de demain, celle que nous devons laisser à nos enfants. Une Europe des valeurs. Nombreux sont ceux, de par le monde, qui voudraient voir leurs enfants grandir dans un espace où nos valeurs seraient aussi les leurs : démocratie, droit à l’éducation, protection des travailleurs, parité homme / femme, respect de l’environnement, abolition de la peine de mort, laïcité, liberté de culte, d’expression, liberté de la presse, etc. Ces valeurs sont primordiales. Ce sont celle de l’Europe, celles que nous devons promouvoir dans un monde « de brutes » qui souvent les bafouent parfois même à nos frontières dans des pays qui, hier encore, frappaient aux portes de l’Union.

World Press Photo : la liberté d’expression comme message, la photographie comme vecteur

Du 21 septembre au 23 octobre, le musée ethnographique accueille l’exposition “World Press Photo 2017” (1). Parmi les 80408 clichés venus de 126 pays, une centaine d’images ont été sélectionnées par les membres du jury de ce célèbre concours annuel honorant la photographie de presse. Habituellement destiné à faire connaître les modes de vie traditionnels des populations hongroises, le musée ethnographique se transforme. Rassurez-vous pas architecturalement, il n’en n’a pas besoin. Que peut-on rajouter ou enlever pour le rendre plus magnifique ?! Rien. Il se transforme car il accueille, l’espace d’un mois, les photographies primées du concours mondialement connu World Press Photo.

Péter Korniss, mémoire vivante

Du 29 septembre au 8 janvier, la Galerie Nationale Hongroise accueille l’exposition “ Mémoire continue “. Celle-ci retrace le travail de Péter Korniss, maître de la photographie, du début des années 60 à nos jours. Péter Korniss est un photographe accompli et reconnu. Pour ceux qui en douteraient, ses clichés exposés à la galerie Várfok (1) courant octobre le prouvent. Une seule galerie semble insuffisante pour contenir son génie. De ses débuts dans le magazine féminin hebdomadaire “ Nők Lapja” (Le Journal des Femmes) à aujourd’hui, il a reçu de nombreuses récompenses dont notamment le prix Kossuth, considéré en Hongrie comme le plus prestigieux dans le domaine culturel. L’exposition est une sorte de cadeau, de don fait à la Galerie nationale. Nous sommes tous invités à aller admirer ce travail de toute une vie.

L'Institut Français de Budapest a ouvert ses portes

Rencontre à Budapest avec Hugues Denisot La journée Portes ouvertes a eu lieu samedi, le 16 septembre à l’Institut Français de Budapest dans une ambiance joyeuse et très animée pour la rentrée. Des jeux pour les plus petits avec Astérix et Obélix, une sensibilisation au Scrabble francophone dans son format duplicate pour les plus grands et la présentation de jeux linguistiques pour la classe par les éditions ELI. Puis les visiteurs ont été invités  à s’inscrire pour suivre des cours de français à tous les niveaux. Nous avons rencontré Hugues Denisot, attaché de coopération éducative de l’Institut Francais et coordinateur des Alliances Françaises de Hongrie.

Márk Martinkó, photographe : « Nous avons besoin de verdure autour de nous »

Depuis le 29 août, le centre Capa héberge une exposition nommée “ Artificial Green” où l’on peut découvrir les clichés de ce photographe reconnu par ses pairs et notamment récompensé par l’International Photography Awards en 2015 et 2016. Pas moins de cinq années de travail ont été nécessaires pour capter le plus habilement possible la relation entre l’homme et la nature qui le fascine. Durant ces cinq années, Martinkó Márk a cherché à illustrer l’impact humain sur son environnement, écartant progressivement la nature au profit de la technologie.

Orchestre du Festival de Budapest (BFZ), saison 2017-18: la parole est aux musiciens

Si la réputation de l’Orchestre du Festival de Budapest n’est plus à faire, l’un des secrets de son succès réside, outre la qualité intrinsèque de ses musiciens, dans cette franche convivialité empreinte de simplicité et de spontanéité que son chef Iván Fischer a su imprimer entre ses membres. C’est dans cet esprit que fut présentée à la presse la saison 2017-2018 de l’orchestre. Cette fois-ci non par Iván Fischer, mais sous la forme inédite d’une conversation à bâtons rompus entre invités et membres de la formation. Le tout animé par la directrice adjointe de l’orchestre, Orsolya Erdődy, dans un cadre s’y prêtant idéalement par son intimité: la salle des répétitions. Disposés en cercle, les musiciens - un clarinettiste, un contrebassiste, une harpiste et deux violonistes - nous firent part de leurs impressions, temps forts ou au contraire difficultés auxquelles ils se voient confrontés  dans leur quotidien.

Genesis : voyage en terres inexplorées

Du 6 septembre au 12 novembre, le Műcsarnok accueille l’exposition Genesis du célèbre photographe brésilien Salgado. Des centaines de clichés en noir et blanc et un voyage au coeur des plus beaux paysages terrestres attendent les curieux. Tout d’abord il y a le lieu, resplendissant. Műcsarnok est à lui seul une raison de se rendre à l’exposition. L’édifice est à l’image des héros glorifiés sur la même place, majestueux. On ne peut honorer pareil ouvrage autrement que par une exposition de grande qualité et Genesis en est assurément une.

Bavardons 6 minutes 40

Vendredi soir, le Bálna accueillait une série de “Pecha Kucha” (1) organisée par le Centre Contemporain d’Architecture. Le principe ? Limiter à vingt le nombre de diapositives se succédant toutes les vingt secondes dans le cadre d’une présentation orale. Retour sur une soirée effrénée. Depuis 2003, année de l’invention du Pecha Kucha, ce format dynamique et novateur a conquis pas moins de 700 villes telles que Tokyo, Paris ou encore Bucarest. Pas étonnant de voir la perle du Danube héberger elle aussi ce type de présentation si particulier. Les Pecha Kucha, ou bavardage en japonais, avaient pour thème le design, qu’il soit architectural ou graphique.

Budapest (Pesth) au XIXème siècle vue par un voyageur peu ordinaire: Hector Berlioz...

 „Je ne suis pas heureux dans mes relations avec le Danube....Et pourtant, combien je l’ai admiré, comme je l’ai loué, ce puissant et majestueux fleuve!”. Propos émis par Berlioz faisant allusion aux désagréments causés par une crue du fleuve lors d’un voyage qu’il effectua à Vienne et Budapest en 1846. Le Danube, leitmotiv d’une manifestation qui se tient actuellement à Budapest, DUNAFEST du 1er au 3 septembre. Avec non moins de douze programmes culturels alliant la musique au cinéma en passant par la littérature, le théâtre, les arts déco et l’urbanistique, ou encore un divertissement pour enfants. Avec, pour clore et couronner le tout, un concert (gratuit) donné par le chef Iván Fischer et son prestigieux Orchestre du Festival (BFZ). Un programme que notre ami Berlioz, dont on sait l’ouverture, n’aurait certainement pas renié.