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Des dessins de chevaux de Hanna Kürthy

Alors qu’elle était invitée par la Fondation Cziffra, Hanna Kürthy, femme peintre du mouvement, se baladait en forêt de Chantilly, lorsque fut à la fois surprise et émerveillée par une cavalcade, un envol, dira-t-on, de chevaux. Des dessins de chevaux, combien n’en a-t-on déjà vus ? D’ailleurs ne sont-ils présents dans les grottes datées de 15.000 ans avant notre ère (Lascaux), Vinci ne nous en fit-il de merveilleux croquis, Dürer des gravures sur bois étonnantes, Picasso et autres petits maîtres ou grands s’y sont – permettez l’expression – « attelés » .

L’exposition de Judith Klein à Budapest

« Les voyages forment la jeunesse » dit-on en France , mais ici l’on devrait remplacer le mot jeunesse par genèse, naissance d’une peintre aimant la couleur et la travaillant, la sculptant, armée ( parfois d’un pinceau ) le plus souvent de ciseaux de toutes formes, formats et même couleurs, auxquels elle ajoute, avec maestria, cutter, mètre ruban et bien évidemment colle.

Chasseur d’Ennui : Rencontre avec Patrick Dorpmund

« Qui ne s’est jamais ennuyé au cours d’évènements tels qu’une formation, une réunion, une conférence, ou encore une Assemblée Générale ? » : C’est la question que pose Patrick Dorpmund à ses interlocuteurs présents dans la salle pour la conférence du 2 mars 2018 sur « Communiquer sereinement avec ses collaborateurs : peine perdue ? », organisée par l’Institut Français, en partenariat avec la Chambre de Commerce et d’Industrie France Hongrie (Magyar Francia Kereskedelmi és Iparkamara), dans le cadre du 18ème Festival de la Francophonie. Il y a quelques années, cet ancien professeur d’origine allemande s’est lui-même posé la question de savoir comment combattre cet ennui et susciter l’intérêt de son auditoire. Il décide alors d’en faire son métier et devient le tout premier : Chasseur d’Ennui. Formateur depuis une vingtaine d’année dans plusieurs pays, et dernièrement en France, il se donne pour mission de « Chasser l’Ennui » en le transformant en motivation et en intérêt. Chaque personne est capable de s’intéresser à tout sujet quel qu’il soit, il suffit juste d’avoir les bonnes méthodes pour faire naître de la curiosité chez autrui.

Jusqu'à la garde

Un film et une activiste qui s’inscrivent dans l’ère du temps C’est dans l’amphithéâtre de l’institut Français, que le film “Jusqu’à la garde” a été projeté samedi dernier. Le film débute par un jugement dans une salle de réunion d’un palais de justice. Miriam (Léa Drucker) et Antoine (Denis Ménochet) sont en plein divorce et il est question de la garde de Julien.  C’est la garde exclusive que la mère demande pour protéger son fils. Le juge est perdu entre les arguments de la mère dénonçant les harcèlements dont elle-même et les enfants sont victimes, et ceux du père, qui semble être dans l’incompréhension et revendique son droit de voir son fils. C’est finalement la garde partagée qui va s’imposer.

Jeune femme

Inauguration de la 18ème édition du Festival de la Francophonie  L’Institut Français accueillait les journalistes lors d’une Conférence de presse pour annoncer l’arrivée prochaine du mois de la Francophonie. Pour l’occasion nous avons vu le  film d’Albert Dupontel, Au Revoir Là-Haut, récompensé récemment par 5 César, qui donnait un riche avant-goût du programme de ce festival. Dans cette continuité, la 18ème édition du Festival de la Francophonie et la 8ème édition des Journées du Film Francophone furent inaugurées le 28 février 2018 au Corvin Mozi, où la projection du film de la jeune réalisatrice et scénariste française Léonor Serraille, Jeune Femme, ouvrait le bal. Ce film raconte l’histoire de Paula, jeune femme de presque 30 ans qui vient de vivre une rupture avec l’homme pour qui elle a tout quitté il y a 10 ans de cela. Après une longue absence, un chat sous le bras, sans un sou et sans amis, elle tente de refaire sa vie au fil de ses rencontres à Paris.

Rafael Y. Herman : Globe-trotteur et artiste de la Nuit

Le Ludwig Múzeum accueille du 15 février au 01 avril 2018 les créations du photographe Rafael Yossef Herman, connu pour son travail sur la lumière de la nuit. Cette exposition présente une dizaine d’œuvres de l’artiste, choisies parmi la série The Night Illuminates The Night (2010-). Musicien, photographe, peintre, Rafael Y. Herman est un artiste à plusieurs facettes et un homme poussé par sa curiosité, qui l’amène à se déplacer à travers le globe. Grand voyageur, orginaire d’Israël, il séjourne de longues années à New York ; il nous fait d’ ailleurs part lors d’une conférence de presse être déjà venu à Budapest pendant son adolescence en 1989. Dans les années 2000, il se lance dans un long voyage de recherche visuelle qui l’amène à visiter sept pays d’Amérique Latine, où il rencontre à la fois une expérience métropolitaine et une nature conservée de toute contamination. C’est autour de ces années, que son projet « Bereshit-Genesis » voit le jour.

Prélude au Festival de la Francophonie

Du 28 février au 31 mars 2018, se tiendra la 18ème édition du Festival de la Francophonie. Chaque année, lors cet évènement, les richesses culturelles francophones sont sur le devant de la scène par le biais d’actions éducatives et linguistiques, de représentations théâtrales, de concerts, d’évènements littéraires et de projections cinématographiques. Pour cette occasion, une conférence de presse s’est tenue ce lundi 12 février à l’Institut Française de Budapest pour présenter aux journalistes la 8ème édition des Journées du Film Francophone, qui a l’honneur une nouvelle fois d’ouvrir ce mois de la Francophonie, du 28 février au 7 mars. Lors de cet évènements, quelques journalistes ont eu l’opportunité d’assister à la projection du film d’Albert Dupontel : Au Revoir Là-Haut (« Viszontlátásra Odafönt »), oeuvre choisie pour clôturer cette édition le 7 mars.

Bourses bilatérales pour des séjours d’études ou de recherche

La Fondation Publique Tempus, coordinatrice, entre autres, des bourses intergouvernementales en Hongrie, relance son appel à candidatures pour des séjours de recherche de 3 jours à plusieurs mois jusqu’au 31 mai 2018. Les candidats  doivent être diplômés de master, professeurs ou chercheurs, tous domaines confondus. Ils peuvent choisir comme institution d’accueil des institutions publiques de l’enseignement supérieur, ou tout autre institut de recherche en Hongrie. (appel : http://tka.hu/international-programmes/4133/information-for-applicants )

Les échecs: “ Un jeu magnifique qui fait partie de l’Histoire de l’Humanité”

Rencontre avec Péter Hardicsay   Le jeu d’échecs est certainement l’un des jeux les plus anciens et l’un des plus connu. Ce sport demande réflexions et intuition. Nous avons rencontré le maître international Péter Hardicsay de retour d’une compétition internationale d’Italie. JFB : A quel âge avez-vous commencé à jouer aux échecs ? Comment ce jeu est-il devenu une passion pour vous ?   P. H. : C’est à l’âge de six ans que j’ai découvert ce jeu pour la première fois. Mon grand-père et mon père m’y ont initié et c’est à quinze ans que je suis parti faire des compétitions. J’ai toujours considéré les échecs comme une distraction. En même temps je le prends très au sérieux, particulièrement depuis que je fais des recherches à ce sujet.

L’ivresse de la vitesse

Mardi 12 décembre était projeté à l’Institut Français un documentaire intitulé “Tout s'accélère” réalisé par Gilles Vernet. Un documentaire qui dresse un constat terrible de nos sociétés occidentales et de nos modes de vie. “Longtemps j’ai vécu en accéléré”. C’est par ces mots que s’ouvre le documentaire. Mots prononcés par Gilles, ancien trader reconverti à présent dans l’enseignement en région parisienne. Interpellé par cette course contre la montre effrénée (qu’il a expérimentée) de nos sociétés occidentales, il a souhaité filmer les réflexions de sa classe de CM2 à ce sujet. Pourquoi cherchons-nous tant à aller si vite ? Pourquoi et comment la vitesse est devenue un impératif si pesant ces dernières décennies ?