JFB

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Gestes Fransformateurs

Une forte proportion de productions venant de pays francophones n’est pas une nouveauté au Trafó – comme si les artistes anarchistes français ayant occupé le bâtiment pendant quelques mois au début des années 1990 y avaient laissé leur testament. Cette saison est également très riche en artistes qui, sans toutefois se servir de la matière verbale, représentent la francophonie. En voici un échantillon jusqu’en décembre.  

Concert

L’été est fini, mais l’on n’est pas obligé de renoncer aux distractions pour autant. Il n’y a qu’à promener son regard sur les programmes musicaux de Budapest pour s’en convaincre.  

Film

Le cinéma aussi fait sa rentrée et il y en a pour tous les goûts.   A commencer bien sûr par l’immanquable Disney de l’année: WALL-E, ce petit robot à qui l’humanité a confié la mission de nettoyer la terre après l’avoir désertée (on comprend pourquoi 700 ans plus tard la tâche ne soit pas achevée…).

Disque

Le violoncelliste peut-être le plus coté de ces dernières années, le Norvégien Truls Mørk, jalousait sans doute les pianistes qui ont l’opportunité de puiser à l’infini dans l’œuvre de Chopin, alors que les partitions pour instruments à cordes sont peu nombreuses.

Simplicité raffinée

Rencontre avec le trompétiste Lôrinc Barabás Don't die, don't die, live right now, live like you gona live forever.  On doit les paroles de la chanson Famous, qui résonnent encore aux oreilles de nombreux Hongrois, au groupe Barabás Lôrinc Electric. Cet ensemble de jazz emprunte à la musique électronique, au dub, au reggae et au hiphop (dans un style souvent appelé nu jazz) et associe les jeunes talents du jazz et de l’undergound sus la direction du trompétiste Lôrinc Barabás, âgé de 24 ans. Le JFB l’a rencontré lors du Festival Sziget.  

Voyage, voyage

Traio Romano au Festival Sziget   2226 km, c’est la distance entre la ville transylvanienne Târgu Mures et Carcassone en France, c’est-à-dire entre la ville d’origine des membres fondateurs du groupe Traio Romano, qu’ils ont quittée il y a 6 ans et celle où ils vivent maintenant. La musique de Traio Romano (qui signifie la Vie rrom) s’inspire de la mémoire des voyages dans l’espace et le temps. Le JFB a rencontré Lise Borki, la chanteuse et clarinettiste du groupe lors du Festival Sziget.