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Disque: Krétakör - Partika

Ceux qui croyaient jusque-là que Krétakör était le nom d’un groupe de musique constitué de jeunes talents protéiformes seront vite déçus après avoir pris ce disque – le premier et le dernier – en main. Car, selon la légende budapestoise (conquérant la ville, en général, comme un incendie), après une douzaine d’années d’existence, la troupe de théâtre qui porte ce nom parvient encore à surprendre certains spectateurs, étonnés que les musiciens qu’ils admirent sur scène, soient par ailleurs des acteurs brillants et dotés d’un répertoire allant de Büchner à Sorokine. Mais tout cela doit être conjugué au passé car le concepteur–metteur en scène de Krétakör, Árpád Schilling, a décidé de se laisser consumer par les flammes, et la troupe, finalement, s’est éteinte. Nous sommes après une longue série d’adieux, le public fidèle a eu sa dose de spectacles et de concerts. C’est la fin.

Patrimoine: Quartier juif

Nous avons évoqué dans ces colonnes le sort du quartier juif et les efforts menés pour sa sauvegarde par l’association hongroise ÓVÁS épaulée par l’association française Les mardis hongrois de Paris. Le 2 septembre dernier, plusieurs associations du quartier Erzsébetváros ont lancé un appel contre la démolition d’un immeuble dans la rue Nagy Diófa et le danger imminent de la destruction d'une vaste zone historique.

Expo: Keith Haring

Il était une fois un peintre qui ne voulait pas grandir. Il avait gardé à l’esprit le souvenir des caractères de la bande dessinée, des couleurs des dessins animés et de l’esprit révolutionnaire des graphitistes. Ainsi, après un passage par une école de graphisme commercial puis l'école des Arts visuels de New York, il s’éloigne du monde élitiste des galeries et devient avant tout connu dans le métro pour ses dessins rapides réalisés sur des espaces de publicité vides. Ce n’est qu’ensuite que le monde de l’art lui apportera sa reconnaissance. Keith Haring, l’enfant du Pop qui croyait pouvoir avoir 12 ans toute sa vie et qui est mort à l’âge de 32 ans en 1990, aurait fêté son 50e anniversaire cette année.

El Kazovszkij

Si vous souhaitez découvrir une oeuvre et un destin hors du commun, ces deux expositions sont faites pour vous. Elles rendent chacune hommage à El Kazowskij (1950-2008), peintre hongroise qui a laissé une oeuvre impressionnante à voir et à vivre. L’originalité de ces expositions tient à la personnalité de l’artiste. El Kazovszkij est née en Union soviétique mais est venue s’installer en Hongrie en 1965 après avoir décidé de quitter sa famille. C’est ainsi à Budapest qu’elle a achevé sa formation à l’École des Beaux-Arts.

Chronique du palais

de Natacha Guego   En ce mois de septembre, je vous propose de venir avec moi à la découverte des grands marchés de la capitale hongroise. Au fil de ces lignes, vous découvrirez mes commerçants préférés et ceux qui proposent les meilleurs produits, mais il faudra vous y rendre pour vous faire votre propre opinion. Alors prenez votre panier et allons-y !

Une décennie d’ouverture

10e anniversaire du Trafó Le Trafó doit son nom au bâtiment qui l'abrite et qui était auparavant un transformateur électrique. Et dans un sens, ce centre d’arts contemporains a maintenu vivante cette fonction de transformer, de changer continuellement son répertoire en suivant les tendances les plus innovantes et en influant sur son environnement à travers l’art. C’est ce qu’il pratique depuis 10 ans exactement, depuis septembre 1998. Le JFB a rencontré le fondateur et directeur de l’institution, György Szabó.

Ici ou ailleurs ?

Est-il toujours intéressant de s’implanter en Hongrie ? Si la plupart des grandes sociétés déjà implantées ne semblent pas regretter leur choix, tout en espérant certains changements, d’autres estiment que ce choix n’est pas meilleur que d’autres. Qu’en est-il exactement ?