Seconde mi-temps !

Six nouveaux ministres et trois nouveaux ministères. Tel est le remaniement du gouvernement hongrois. Des experts civils comme des fonctionnaires du MSZP ont été nommés ministres. Les plus grandes surprises : le licenciement de Mónika Lamperth (ministre du travail et des affaires sociales depuis 2002) et la nomination, en tant que ministre des collectivités locales, de István Gyenesei, représentant indépendant. Selon les analystes politiques, ce remaniement montre que le premier ministre Ferenc Gyurcsány s’évertue également à renforcer son influence au sein du parti socialiste.

Pécs à l’honneur en 2010

Pécs a été nommée «capitale européenne de la culture» pour l’année 2010 aux côtés des villes allemande et turque, Essen et Istanbul, par le Parlement européen. L’événement est de taille pour cette ville de 156 000 habitants environ, il l’est aussi pour la Hongrie toute entière qui pourra mettre en valeur un patrimoine culturel commun et contribuer au dialogue entre les citoyens européens. L’idée de la ville européenne de la culture, initiée par la ministre grecque de la culture Melina Mercouri en 1985, est bien celle de rapprocher les citoyens de l’UE par le biais de la culture, cette dernière contribuant par la même occasion à réaliser des projets économiques d’envergure.

Domino dominant

Depuis 1877, l’année où Tivadar Puskás inventa le premier central téléphonique, le secteur des télécommunications a connu, en Hongrie, des hauts et des bas. Depuis quelques années, ce secteur est l’un des plus dynamiques de l’économie hongroise et fait l’objet de nombreux investissements étrangers. Même si le gouvernement hongrois a tout fait pour favoriser une situation concurrentielle, le marché est toujours largement dominé par l’opérateur historique, Magyar Telekom et ses filiales, un groupe solidement contrôlé par Deutsche Telekom. Les ménages hongrois consacrent en moyenne 4 pourcent de leurs revenus aux services liés aux télécommunications.