
C’est une expérience que de revenir dans une ville longtemps habitée ; de croire qu’elle a changé, si ce n’est soi en vérité. Mais force est de reconnaître qu’elle est restée la même. C’est là où le bat blesse car on est loin du compte de la terre promise du début des années 2000. La Hongrie est revenue à son rythme de croisière ancestral de lenteur, fidèle à sa patience héroïque devant l’envahisseur : ils finiront bien par partir.