Archives de juin 2025

Budapest: tenue du IVe Festival de musique sacrée (autour du nom de Joseph Haydn)

IVe Festival de musique sacrée
Né en Autriche (à deux pas des plaines hongroises) et Autrichien dans l’âme, Joseph Haydn est souvent considéré par les Hongrois comme l’un des leurs. A juste titre, puisqu’il effectua la plus grande partie de sa carrière au service d’une famille princière hongroise, les Esterházy. Certes, c’est à Vienne qu’il finit ses jours et c’est à Vienne que furent créés ses deux chefs d’œuvre que sont les Saisons et la Création. Mais il n’en demeura pas moins sensible à la musique populaire hongroise sur laquelle il nous a laissé de fort belles partitions. Et, inversement, ayant influencé les musiciens hongrois de son temps.

Pour marquer le 150e anniversaire de sa création, les responsables de l’Académie de Musique (Zeneakadémia) nous annoncent une série d’événements majeurs

Zeneakadémia
C’est en novembre 1875 que fut fondée l’Académie de Musique de Budapest (Zeneakadémia) sous l'appellation d’Académie royale nationale hongroise de musique. Parmi ses fondateurs Franz Liszt qui y enseigna de 1876 à sa mort survenue en 1886 et en fut le premier président. En janvier 1919, l'Académie prend le nom de Collège de musique, puis en 1925 celui de Liszt, qu'elle porte encore de nos jours. C’est en 1907 que fut édifié le nouvel édifice de style Art Nouveau qu’elle occupe actuellement. Le bâtiment dispose d'une grande salle de concert (1300 places), de la plus grande bibliothèque musicale du pays et, depuis 1997, d'une studio d'enregistrement. Outre l’organisation de concerts et récitals, elle tient également lieu de Conservatoire national, dont les cours sont très recherchés.

Marie Stuart de Donizetti en première à l’Opéra de Budapest

Mary Stuart
Si Donizetti est principalement connu et essentiellement joué pour ses opéras comiques, il l’est moins pour ses opéras sérias qui constituent pourtant la partie la plus achevée de sa production. C’est ainsi qu’à part Anna Bolena, ils n’avaient encore jamais été produits sur les scènes hongroises. Il aura donc fallu attendre près de deux siècles pour y voir enfin donné Maria Stuarda, créé à la Scala en décembre 1835 (avec la Malibran dans le rôle-titre). Donné ce soir sur la scène de l’Opéra, orchestre et chœur étant placés sous la direction de Kálmán Szennai. Avec Klára Kolonits dans le rôle-titre, Gabriella Balga (Elisabetta), Melinda Heiter (Anna Kennedy), István Kovács (Giorgio Talbot) et le ténor autrichien Juraj Hollý (en Robert Dudley, comte de Leicester). Dans une mise-en-scène de Máté Szabó.