Soirée Un livre – Un vin, Librairie Latitudes
Dans un climat atypique de pandémie mondiale, la librairie Latitudes organisait jeudi 12 mars une rencontre avec l’auteur Romain Puertolas. Le romancier était présent à Budapest pour échanger autour de son nouvel ouvrage : La police des fleurs, des arbres et des forêts, publié chez Albin Michel.
Ce 15 mars, les Hongrois commémorent le début de la Révolution menée en 1848 contre l´occupant autrichien. Mouvement qui se muera en Guerre d´Indépendance. Guerre qui, après plusieurs mois d´âpres combats, se soldera au cours de l´été 1849 par la capitulation des troupes hongroises.
Concert à l´Académie de Musique
On a beaucoup brodé sur une rencontre entre Beethoven et Mozart, au cours de laquelle le maître de Salzbourg aurait déclaré „Retenez ce nom, on reparlera de lui”. Si la rencontre eut bien lieu, on a tout lieu de douter de cette prétendue prophétie. C´était au cours de l´été 1787, Beethoven n´avait alors que 16 ans. Rencontre qui demeura sans suite. Ce qui est par contre certain est que Beethoven admirait Mozart, même s´il dut garder une petite rancœur de cette entrevue infructueuse. Mozart, sur un thème duquel il composa des variations et pour les concertos duquel il écrivit des cadences. Dont le 20ème concerto en ré mineur qui figurait au programme du concert donné ce soir. Autres œuvres inscrites au programme : l´ouverture de Don Juan et le 4ème concerto de Beethoven.
Le rôle des femmes dans la musique
Souvenez-vous, c’était en septembre 1982. La nouvelle fit alors sensation dans le monde de la musique : une femme venait, sur proposition de Karajan, rejoindre les musiciens de la Philharmonie de Berlin. Une phalange qui, depuis les cent ans de sa fondation, avait été l´apanage exclusif des hommes. L´heureuse élue - car son embauche avait été mise aux votes : une violoniste venue de Suisse, Bettina Sartorius (1). La Suisse, son propre pays où sa candidature s´était vue sèchement rejetée par les membres de l´Orchestre de Zurich, outrés à l´idée d´accueillir une femme dans leurs rangs. Et oui ! Depuis, les temps ont fort heureusement changé et l´on ne compte plus de formation où les femmes ne soient traitées en égales des hommes (2).