Législatives 2017 – Anna Deparnay-Grunenberg

A l’occasion de la visite à Budapest de Madame Deparnay-Grunenberg nous avons posé quelques questions à la candidate EELV de notre circonscription. JFB : Quelles sont les raisons qui vous poussent à vous présenter aux élections législatives ? Anna Deparnay-Grunenberg : La situation alarmante dans laquelle nos sociétés agissent envers la nature et envers l’humanité elle-même (migration, pauvreté, mais aussi résignation et perte d’orientation de beaucoup de nos contemporains), sont les thèmes qui me font me lever chaque matin en me posant toujours et encore la question suivante : « Quelles actions concrètes, quels changements et quels décisions puis-je prendre aujourd’hui pour faire ma part ? ». Par mon activité professionnelle (accompagnatrice de changement, éducatrice au développement durable), par mes choix en tant que consommatrice, par les façons dont je vis et éduque mes enfants, dont je conduis mes relations sociales, j’agis au quotidien sur cette société. Bien sûr, le fait de m’engager politiquement et associativement, par exemple au sein d’initiatives locales de protection de vergers ou fermes pédagogiques, mais aussi pour l’idée européenne, me poussent à partager mes choix et mes idées.

Rencontre avec l’Art Contemporain

Entretien avec Borbála Kálmán, commissaire et historienne de l’Art au Ludwig Múzeum L’exposition « non-aligned art/Marinko Sudac collection » ouvre ses portes le 13 avril au Ludwig Múzeum de Budapest. Nous avons rencontré Borbála Kálmán  historienne de l’Art dans cette grande institution d’Art Contemporain budapestoise qui  fera partager sa passion pour cette discipline dont elle a fait son métier. Nous aborderons avec elle l’histoire et les missions de l’emblématique Ludwig Múzeum, faisant traverser, depuis sa fondation, les frontières théoriques et physiques à travers l’Art.

Rendez-vous en terre créative avec Philippe Brasseur, le « cultivateur d’idées »

Échanges inspirants à l’Institut Français Une tomate sur une ampoule : tel est le logo porté par Philippe Brasseur, qui se définit lui-même comme « cultivateur d’idées ».  Mission réussie dès la première observation,  face à nos nombreuses interrogations autour de ce fruit posé sur le socle métallique d’une ampoule. Pour trouver la réponse, il faudra être créatif. Développer ce savoir-faire chez les gens est quelque chose de naturel pour ce maitre de la communication. D’où le choix d’une tomate bien rouge pour renouveler la représentation du signal « idée ». À l’image du fruit, la créativité est quelque chose de naturel, qui se cultive.  Nos représentations autour de nos propres capacités vont être renouvelées au fil de ces 3 rencontres. Il nous ouvrira les yeux sur les nombreuses capacités de chacun avec l’importance d’être créatif dans le milieu de l’entreprise et de l’éducation.  « Êtes-vous créatifs ? » interrogation à laquelle, le public de l’institut français a répondu en majorité par la négative et qui aura donné lieu, au fil de nos rencontres, à un changement de perception : chacun peut l’être.

Pour sa saison 2017-2018, l’Orchestre du Festival de Budapest (BFZ) se diversifie davantage encore

S’il est un mot dont le chef Iván Fischer et les membres de son orchestre ne veulent à aucun prix entendre parler, c’est bien celui de routine. Bien au contraire, loin de se reposer sur leurs lauriers et de se contenter d’activités déjà bien variées, Fischer et ses musiciens réfléchissent sans cesse à élargir davantage encore la palette de leurs prestations. Telle, par exemple, la création au sein de l’Orchestre d’un ensemble baroque, dont quatre des membres nous interprétèrent, pour ouvrir la conférence de presse, une sonate de Telemann sur instruments anciens.

La démocratie s’invite au lycée Kölcsey

Alors que le Mois de la Francophonie bat son plein à travers le monde, le lycée bilingue Kölcsey Ferenc de Budapest a proposé une journée de sensibilisation à la démocratie ouverte à tous lycéens et étudiants de Hongrie. Cette première édition de Journée francophone du droit de vote avait pour thème la corruption et a permis de faire découvrir le rôle de l’OSCE auprès des participants.

Le JFB dresse son palmarès

Le cinéma est à l’honneur dans le cœur du Journal Francophone de Budapest, qui a voulu lui être reconnaissant en attribuant des prix aux films projetés lors des 7ème Journées du Film Francophone. Le festival s’est tenu du 1er au 10 mars dans la splendide salle du cinéma Uránia, et celle plus intimiste d’Art+cinema, avec une programmation riche en belles découvertes.

Johann Strauss de retour sur les bords du Danube

Le Baron tzigane au Théâtre Erkel Lors d’une visite qu’il effectua à Budapest au cours de l’hiver 1883, Johann Strauss y rencontra l’écrivain hongrois Mór Jokai qui venait de publier une nouvelle intitulée Szaffi. Œuvre romanesque et pittoresque à souhait, sur fond de lutte contre l’occupant turc. L’œuvre plut au compositeur viennois qui décida d’en faire une opérette (encouragé pour ce faire par Liszt). Pour en réaliser le livret, le choix se porta sur le journaliste viennois Ignaz Schnitzer, entre autres traducteur du poète Sándor Petőfi.

François Desagnat : « Plus on va loin, mieux le film est reçu »

Honoré par le Prix Spécial du Jury au Festival de l’Alpes d’Huez en 2016, le réalisateur François Desagnat était invité pour présenter l’avant-première d’Adopte un veuf à la 7e édition des Journées du Film Francophone, du 1er au 10 mars au cinéma Urania. Cette comédie présente une rencontre entre un homme âgé et solitaire depuis qu’il a perdu sa femme, et une étudiante pétillante qui vient bousculer son quotidien en transformant son domicile en une colocation bien animée. Alors que le film est projeté à partir de ce jeudi devant le public hongrois, son réalisateur a partagé son expérience et son avis sur le cinéma français.

Portrait de Szilvia Bach : son parcours du Danube au Mexique

C’est dans la salle d’exposition de la maison de la presse que nous avons eu la chance de rencontrer une méduse des temps modernes. Cette figure mythologique revisitée s’appelle Szilvia Bach et possède, non pas des serpents, mais de nombreux talents. Elle nous pétrifie d’admiration, lorsque l’on observe sa carrière. Au cours de cette rencontre, la comédienne, chanteuse, écrivaine et maintenant peintre, nous fera partager sa passion pour le Mexique et son patrimoine culturel, qu’elle a décidé de raconter dans ses œuvres hautes en couleurs. Un aller retour rapide Budapest-Ciudad de Mexico au prix du rire, de l’Art et du talent, avec une Szilvia Bach au savoir faire polymorphe comme pilote.

Mozart et Beethoven réunis pour notre plaisir au Palais des Arts de Budapest

Mozart, Beethoven! Avec Bach, deux des trois plus grands noms de toute l’Histoire de la musique. Et pourtant.... On sait que les deux hommes se rencontrèrent à Vienne au printemps de 1787. Beethoven, encore âgé de seize ans, rendant visite à son aîné de quinze ans, alors au faîte de sa gloire. Contrairement à ce qui est probablement une légende, selon laquelle Mozart aurait déclaré „Faites attention à celui-là, car il fera parler de lui dans le monde”, la rencontre semble être plutôt tombée à plat. Mozart n’ayant vraisemblablement porté qu’une attention distraite au jeu du jeune Beethoven. Mais n’oublions pas que Beethoven, pianiste et improvisateur hors du commun, n’avait encore rien composé (1). Quant à Mozart, nombreux étaient ces petits génies que l’on n’avait cessé de lui présenter, ce qui finissait par le lasser, voire avait le don de l’agacer. Gardant mauvais souvenir des exhibitions auxquelles son père l’avait contraint dès son plus jeune âge, Mozart avait les enfants prodiges en horreur. Donc, rien... Mozart ne cherchant pas à revoir le jeune Ludwig qui, pourtant, avait merveilleusement improvisé devant lui au piano.