Numéro un

L'Allemagne est le premier partenaire commercial de la Hongrie, le premier investisseur et le pays dont les produits bénéficient de la meilleure réputation. En plus des liens culturels, qui unissent les deux pays depuis l’époque où l’allemand était la langue officielle de l’empire austro-hongrois, cette situation est le fruit d’une volonté affichée des Allemands d’être non seulement des investisseurs mais aussi des partenaires dans le développement de l’économie hongroise. A ces facteurs, il faut ajouter l’esprit d’entreprise des PME allemandes et la grande efficacité des structures communes de représentation commerciale et politique.    

Une minorité allemande en Hongrie ?

Contrairement à la pensée commune la Hongrie s’est faite, tout comme la France, d’une succession de vagues migratoires venues de toute l’Europe. Outre les tribus Magyares arrivées en 896 sont venues s’installer notamment des tribus mongoles et celtes, des Saxons en Transylvanie et en Banat, des Lorrains, des Wallons et des Turcs… C’est d’ailleurs suite à la défaite de ces derniers lors de la chute de Buda (1686), après 150 ans de domination ottomane, que les Habsbourg décident d’encourager l’installation de colons émigrés d’autres contrées de l’Empire. Parmi ces nouveaux arrivants, les Allemands seront les plus nombreux.

Pierre Grunstein, l’Eminence grise du septième art

  Pierre Grunstein, producteur exécutif, a fait le déplacement à Budapest afin de présenter le film de Claude Berri, Ensemble, c’est tout. A l’occasion des journées du film français il a fait pour la première fois la promotion de cette œuvre à l’étranger en même temps qu'il découvrait la capitale hongroise. Nous l'avons rencontré à l’hôtel Méridien.

Recherche communauté perdue

Comme le suggère son titre affirmatif, Ensemble, c’est tout , le dernier film de Claude Berri s’engage à livrer un message sur le « vivre-ensemble ». Nous spectateurs, gens des villes atomisés, dispersés, atteints par le virus de l’incommunicabilité urbaine (« on ne connaît plus nos voisins de palier» dixit le film) allons, le temps d’une heure trente, pouvoir assister à la résurrection de la communauté disparue.

Les syrah

Mon premier souvenir de syrah hongrois est le Bock 2003 (région de Villány). Je l’ai goûté alors qu’il n’était qu’un échantillon dans la cave, mais j’en garde un très bon souvenir. Sa couleur particulièrement foncée, ses notes de cassis explosives au nez, sa longueur et son équilibre parfaits en bouche en faisaient un syrah de rêve!

Le goût caramélisé de Beyrouth

La douzième édition du festival du film français a été organisée à Budapest et dans les grandes villes de province entre le 17-21 avril. Cet événement qui est devenu l’un des plus éminents de la vie culturelle de Hongrie éveille un intérêt et un succès croissants auprès du public hongrois. Cette année, comme les années passées, Unifrance et Upperstudio ont organisé les journées du film français et ont invité un bouquet d’artistes.

Grève de BKV

  Le mois de mai risque de faire des adeptes du vélo et de la marche à pied à Budapest ! En effet, BKV (Société des transports publics de Budapest) annonce une nouvelle grève de plusieurs jours cette fois-ci. Mais les syndicats rassurent les usagers en précisant que les métros fonctionneront normalement et que les dates de la grève ne correspondront pas aux dates du baccalauréat.