Portrait d’entrepreneur: Côté-Est
Laurent Bobowski est un entrepreneur autodidacte de 28 ans. Si son nom trahit des origines polonaises (tout en taisant des origines tchèques), il n’était pourtant pas prédestiné à s’installer en Hongrie et à y développer son activité. C’est pourtant à Budapest qu’il a décidé de s’installer, voilà cinq ans déjà.
Diplômé d’un Institut de Formation au Tourisme, Laurent Bobowski multiplie les séjours en Croatie, en Pologne et en Hongrie où le conduit son stage de fin d’année qu’il effectue dans une agence de voyage. Dynamique et consciencieux, il y est finalement embauché. «J’ai travaillé pendant un an avec un contrat à la hongroise…», souligne-t-il amusé. C’est là qu’il acquiert et développe ses connaissances et compétences dans le domaine du tourisme et plus particulièrement celui de la location immobilière. A 24 ans, Laurent Bobowski décide de monter Côté-Est, sa propre société de location d’appartements destinés essentiellement à ce secteur. Pourquoi ? Parce que c’est un créneau en plein essor, tout simplement. Avec l’aide de ses parents il achète un appartement et commence à travailler. «Je n’ai pas le titre d’agent immobilier, je loue aux touristes qui viennent à Budapest pour quelques jours et je fais occasionnellement des locations sur de plus longues périodes».
Lancée avant tout avec la France, son activité s’est peu à peu élargie. Il gère aujourd’hui une vingtaine d’appartements qu’il propose à des touristes, certes essentiellement français (90% de sa clientèle), mais aussi anglais et roumains et à des étudiants Erasmus venant de toute l’Europe. Laurent Bobowski utilise pour cela différents moyens de communication (annonces dans les écoles internationales, les guides de voyage…) et n’hésite pas à baisser les prix pour fidéliser sa clientèle. Car ce qui marche le mieux, reconnaît-il, c’est le bouche à oreille !
Parallèlement à cette activité, Laurent Bobowski décide de créer une agence de voyage en partenariat et, durant deux ans, il propose des circuits de randonnées en Hongrie, en Slovaquie et en Roumanie. Puis, il décide de revendre ses parts et de se consacrer exclusivement à sa première activité. «L’avantage de travailler à mon compte, c’est de pouvoir organiser mon temps comme je l’entends. En revanche, il ne faut pas compter ses heures…».
Il planifie déjà d’explorer de nouveaux horizons : «Je souhaite développer ma clientèle italienne, allemande et espagnole». Le secteur du tourisme en Hongrie est en plein essor, mais il faut être au top pour répondre à la demande.
May Rose Makhlouf
- 48 vues