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Les Hongrois de l'étranger demandent la double nationalité

Depuis le lundi 3 janvier, les personnes d'origine hongroise et vivant dans les pays voisins de la Hongrie ont la possibilité d'acquérir la nationalité hongroise, selon la loi adoptée en mai dernier et entrée en application début 2011. Les critères d'obtention de la nationalité hongroise ont été simplifiés puisqu'il n'est plus désormais obligatoire d'avoir une résidence en Hongrie, mais seulement de prouver ses origines hongroises, de parler hongrois et de ne pas représenter un danger pour l'ordre public ou la sécurité nationale.  

Rues vidées

Sans abris expulsés Depuis début janvier, les municipalités hongroises peuvent déterminer elles-même si elles acceptent que des clochards dorment sur leur territoire. Budapest a déjà commencé le nettoyage en décembre.

L’économie hongroise pour les nuls

La Hongrie est, depuis le déclenchement de la crise économique à l’automne 2008, l’un des États membres de l’UE qui suscite le plus de réactions. Sauvée par le FMI et l’UE en octobre 2008, plongée dans la récession en 2009, retrouvant enfin mais timidement le chemin de la croissance en 2010, l’économie hongroise n’en reste pas moins la cible de critiques récurrentes émanant de toute part. Si le précédent gouvernement socialo-libéral avait la faveur des marchés, l’actuel, conservateur, en est loin. Le FMI prend ses distances, la Commission européenne s’inquiète, la banque centrale hongroise s’oppose, les agences de notation sanctionnent. Comment expliquer une telle avalanche de mécontentements exprimés contre le gouvernement?

Tourisme de présidence

Depuis le 1er janvier, la Hongrie assure la présidence du Conseil de l’Union européenne pour une période de 6 mois. Les professionnels du tourisme espèrent que cette expérience attirera l’attention sur la richesse culturelle de la Hongrie. La venue de délégations et plus largement de touristes pourraient ainsi générer des revenus considérables pour ce secteur, à court mais aussi à long terme.

Lendemain de fête

Bilan de Pécs, capitale européenne de la culture 2010 Malgré les scandales en série durant la préparation de cet événement, Pécs, capitale européenne de la culture 2010, a pu réaliser les programmes prévus. Il reste maintenant à remplir les salles et financer le fonctionnement des nouvelles et gigantesques institutions.

Livre: J’ai choisi la France

J’ai choisi la France est le titre du nouveau livre de Thomas Schreiber que nous avons rencontré à Paris. Grâce à ce récit, nous traversons trois quarts de siècle d’histoire et de vie personnelle qui s’entrecroisent. Thomas Schreiber est grand reporter et témoin d’événements qui ont souvent décidé du cours de l’histoire contemporaine. Il a ainsi eu l’occasion de croiser de nombreux hommes d’État, de Robert Schuman à Mitterrand et de Tito à Gorbatchev. Les événements politiques étaient tellement liés à sa vie personnelle que cet exercice d’écri-ture même s’il est difficile est une vraie réussite.

Hongrie : le Parlement adopte les chiffres clés du budget

Le Parlement hongrois a adopté, le 7 décembre, les chiffres clés du budget 2010 par 249 voix pour et 83 contre, sans abstention. La loi de Finances a été adoptée facilement grâce à la majorité des deux-tiers dont dispose le parti Fidesz du Premier ministre Viktor Orban. Selon les chiffres définitifs adoptés mardi, l'État hongrois peut compter sur des recettes de 13.151 milliards de HUF et des dépenses de 13.839 milliards de HUF. Le déficit budgétaire est donc de 687 milliards de HUF. Ce chiffre est conforme aux objectifs du gouvernement hongrois et ne dépasse par les 3% du PIB.

CEDH: flou juridique pour les accouchements à domicile, la Hongrie condamnée

La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) a condamné mardi la Hongrie pour violation du droit au respect de la vie privée et familiale, estimant que le flou de sa législation ne permet pas en pratique des accouchements à domicile. La requérante, Anna Ternovszky, était enceinte et souhaitait accoucher chez elle plutôt qu'en milieu médicalisé. Elle se plaignait de ne pas pouvoir le faire, les professionnels de la santé hongrois étant en pratique dissuadés par la loi de l'assister, voire risquaient une condamnation.