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La chronique du palais de Natacha Guego

Cela faisait très longtemps que je n’étais pas retournée au restaurant Arcade. Il est vrai que l’on ne passe pas devant régulièrement. L’endroit est assez calme bien que juste à l’arrière du Mom Park et à proximité de la mairie du XIIe arrondissement. A l’occasion de l’anniversaire d’une amie nous avons pris possession des lieux, de façon assez bruyante, il faut bien l’avouer !

Pour le pire et le meilleur…

Je vous propose de découvrir les souvenirs gourmands d’une personnalité ou d’un membre de la communauté francophone au sens large (toutes nationalités confondues…). Souvenirs d’enfance, restaurant préféré, dîner complètement raté… Ils vont tout nous raconter !   Zoltán Bogáthy a révolutionné notre façon de cuisiner à Budapest. Cofondateur de la boutique Culinaris, c’est donc grâce à lui que l’on trouve aujourd’hui toute une gamme de produits et d’épices encore introuvables il y a quelques années.

Une dégustation à la française

À l’époque où je travaillais encore comme sommelière à Paris, je consacrais mes lundis aux dégustations. Beaucoup de restaurants sont fermés le lundi dans la capitale, donc les vignerons organisent les dégustations ce jour-là. C’est ainsi que j’ai pu découvrir les vins d’Alsace, du Rhône ou du Languedoc. Mais ces dégustations n’étaient pas seulement de simples dégustations : elles étaient plutôt des voyages culinaires. Nous rencontrions les vignerons, parlions de leurs vins, du terroir, des cépages, nous avions la possibilité de goûter de rares millésimes, et le plus important : nous goûtions les vins avec des plats, toujours préparés par de grands chefs connus et reconnus.

Du 23 mars au 5 avril

Vendredi 23 mars Soirée de musique francophone – concert Emilie Simon et Djs francophones (Fête de la Francophonie) 21h au Gödör (Erzsébet tér, 5e arrt.)   Les égarés – film d’André Téchiné, 2003 20h30 au Cinéma Örökmozgó (39 Erzsébet krt., 7e arrt.)   Samedi 24 mars Les soeurs fachées – film français avec Isabelle Hupert et Catherine Frot, 2004

Ede Sinkovics dialogue avec les maîtres de la peinture française

Image retirée.L’Institut Français expose, du 20 mars au 13 avril, dix toiles de célèbres peintres français «revues» par un jeune artiste hongrois, Ede Sinkovics. Ce jeune peintre, né en Vojvodine, s’est lancé dans le délicat exercice qu’est le «remake». Mais, loin d’être une simple imitation ou une reproduction fidèle, ses tableaux se présentent avant tout comme un formidable espace de recherches picturales et techniques. Son travail nous propose de redécouvrir, entre autres, des maîtres comme Delacroix, Manet ou Seurat à travers un jeu de dialogues picturaux qu’il engage avec eux avec passion, doute et aussi humour.

Les Livres du JFB

Si la Hongrie m’était dessinée   Voilà un livre qui ne laisse pas indifférent. Rien que son aspect surprend : format carré, papier recyclé épais, couverture noire comportant un titre rouge et deux dessins au crayon avec en évidence la croix gammée. Ce n’est pas attirant mais cela éveille notre curiosité; le côté «rétro» est intrigant.

Le casse-tête hongrois

Image retirée.Obligé de réduire son déficit budgétaire pour le ramener aux normes de l’UE, le gouvernement hongrois se trouve dans une position difficile qui rend peu aisées les transformations nécessaires de la société. L’activité économique dépend à 80% de sociétés étrangères mais les mentalités ne sont pas encore formées à une vision internationale du travail et, de fait, de nombreux problèmes doivent être résolus si l’on ne veut pas condamner la Hongrie de demain.

Des carrières internationales pour les managers hongrois

Image retirée.Dans les sociétés multinationales, on trouve désormais des managers hongrois à des échelles non seulement régionales, mais aussi européennes, ou encore à d’autres postes de dirigeants de premier plan. Partir à l’étranger tôt, et ce avant même de devenir dirigeant, profite à une carrière internationale, même si, bien sûr, de tels “pas en avant” ont un prix à payer dans la vie privée.