Hongrie : quand la musique reprend ses droits

Reprise des festivals
D´aucuns font remonter l’histoire des festivals de musique en France au début du dix-neuvième siècle. A vrai dire, il s’agissait plutôt de fêtes populaires, sans grand rapport avec les festivals tels que nous les connaissons aujourd´hui. C´est au cours de la seconde moitié du XIXème qu´apparurent en France et en Allemagne les premières manifestations musicales organisées en festivals avec le soutien de mécènes. Le premier en date est constitué par les Chorégies d´Orange qui fêtaient l´année dernière leur 150ème anniversaire (1869). Suivies de Bayreuth, institué par Wagner en 1878. Encore que, produisant les œuvres d´un même compositeur, on ne puisse vraiment parler de festival (repris après sa mort par Cosima et leur fils Siegfried). Pour la suite, il faut remonter à l´entre-deux-guerres avec Salzbourg (1920) et Glyndebourne (1934) pour ne retenir que les plus connus.

De l’extraordinaire épisode du Covid-19 à l’exposition « Moments Extraordinaires »

Séance de présentation de la galerie suivie par une douzaine de personnes
Un mois ! Un mois que les esprits sont à nouveau tranquilles. Le déconfinement a laissé place à la vie… et même dans les galeries d’art ! Ces lieux où la vie semble pourtant être suspendue à un moment fixe de l’histoire. Parmi elles, la galerie Várfok et sa dernière exposition « Moments Extraordinaires » entrelaçant art contemporain et classique, de quoi chambouler encore bien des esprits à peine apaisés…

Budapest : tempête sur le Danube

Polémique autour d´un pont
Jusqu´au milieu du XIXème siècle, aucun pont ne reliait sur le Danube les deux villes – alors encore distinctes – de Pest et Buda. Il fallait prendre le bateau ou recourir à un pont flottant. C´est en 1849 que fut inauguré le premier pont reliant les deux rives, aujourd´hui connu sous le nom raccourci de „Pont de Chaînes” (Lánchíd), devenu véritable emblème de la ville. Son nom complet : „Pont de chaînes Széchenyi” („Széchenyi lánchíd”), du nom de celui qui fut à l´origine de sa construction, le comte István Széchenyi. (La dénomination „pont de chaînes” n´étant qu´une traduction de l´allemand „Kettenbrücke”, „pont suspendu”.)

La Hongrie, ce petit paradis rêvé des musiciens

Laissons-nous envoûter…   (1)
Si je vous dis „Musique hongroise”, vous me répondrez forcément Liszt et Bartók, éventuellement Kodály.  Ce à quoi les jeunes à la page ajouteront les noms des contemporains Ligeti et Kurtág. Mais il en est pourtant un autre dont le nom n´est pas loin de détrôner celui de Liszt dans le cœur de nos amis hongrois : Erkel. A qui nous devons la musique de l´Hymne national, mais surtout auteur d´opéras qui exaltent la fierté nationale. Dont László Hunyadi et Bank Bán, qui se réfèrent à deux héros de l´Histoire du pays, opéras perçus à l´époque comme symboles de la résistance aux Autrichiens, aujourd´hui encore très populaires.

A l´ombre des grands, les laissés-pour-compte de la musique française

A l´ombre des grands, les laissés-pour-compte de la musique française
Si nous demandions à des passants pris au hasard de nous citer à brûle-pourpoint les noms de musiciens français qui leur viennent à l´esprit, ils nous citeraient peut-être Couperin et Rameau, puis à coup sûr Bizet, Debussy et Ravel en passant par l´incontournable Berlioz. Ceci sans besoin d´être particulièrement mélomane. Pour les autres, la liste serait bien trop longue pour être ici rapportée : de la bousculade des Gounod, Saint-Saëns, Delibes, Lalo et Massenet suivie, pour les plus initiés, de César Franck et Gabriel Fauré pour se prolonger sur le duo Milhaud-Poulenc et s´achever, pour les plus avertis, sur les noms de Messiaen et Boulez. Et encore, nous en laissons ici mille autres de côté, et non des moindres (Roussel, D´Indy, Chabrier, Satie, Honegger, Dukas, Dutilleux…).

Paris-Budapest : les charmes révolus de l´Orient Express

Paris-Budapest : les charmes révolus de l´Orient Express
Pour qui envisagerait de relier Paris et Budapest en train, il ne trouvera aucune liaison directe. Celle-ci, avec la suppression de l´Orient Express en 2001, n´étant plus assurée. Il aura le choix entre une correspondance à Munich (durée totale : 15 heures) ou à Zurich (durée totale : 12 heures) (1). A y ajouter les temps d´attente, pour peu que les horaires des correspondances coïncident. Plus rapide, certes, que l´ancien Orient Express qui prenait 24 heures, mais était tout-de-même bien pratique.