Portrait: Paix séparée
Ariadné (Ariane), fille de Minos dans la mythologie grecque, et qui donna à Thésée le fil à l’aide duquel il put sortir du labyrinthe du Minotaure, est aujourd’hui le nom d’une association budapestoise, réunissant les survivants et les combattants de l’Holocauste. A l’instar du fil mythique qui permit d’avancer en étant sûr de pouvoir retourner au point de départ, ils essaient de reconstruire l’histoire de la Shoah, vécue de manière différente mais gardée jusqu’ici dans le silence. Il y a tout juste un an, le groupe a publié son premier livre, Paix séparée (Különbéke), un recueil de leurs histoires personnelles sur l’Holocauste. Pour en discuter, j’ai rencontré Nóra Elôd, qui a survécu aux rafles de Budapest.
Dans un discours prononcé devant le congrès du parti socialiste (MSZP) le 21 mars dernier, Ferenc Gyurcsány a proposé à son parti de déposer une motion de censure contre lui et son gouvernement, minoritaire depuis plus d’un an au Parlement. Le choix d’un candidat qui pourrait lui succéder s’est avéré très difficile, les partis politiques n’étant pas parvenus à un consensus, pourtant nécessaire et urgent étant donnée la situation économique actuelle du pays.
Les Hongrois, comme tous les citoyens de l’Union européenne, seront appelés aux urnes en juin pour choisir leurs députés au Parlement européen. A l'approche des élections, le JFB s'attarde sur les listes présentés par les partis politiques hongrois qui, d’une façon ou d’une autre, essaient de gagner la confiance des électeurs.
Spécial anniversaire: 1989, 20 ans après
Prof. Dr. András Oplatka, né en 1942 à Budapest, a émmigré avec sa famille en 1956 en Suisse. Il est historien et journaliste, ancien correspondant du Neue Zürcher Zeitung à Stockholm, Paris, Moscou et Budapest. Il est l’auteur de la biographie d’István Széchenyi et vient de publier L’histoire d’une décision, sur l’ouverture de la frontière hongroise en 1989. Il travaille actuellement en tant que professeur à l’université Andrássy de Budapest et à l’université de Bécs.