Besoin d’argent?

Le financement des partis politiques hongrois Le Premier Ministre Gordon Bajnai envisage de créer une Autorité des marchés et des intérêts publics afin de donner un nouvel élan à la lutte contre la corruption. L’activité fructueuse d’une telle autorité nécessiterait en même temps un système de financement plus transparent des forces politiques, mais les groupes parlementaires peinent à se mettre d’accord sur la réforme du système actuel.

Visages politiques: István Tarlós

Ayant suivi une formation de génie civil, István Tarlós travailla pendant quinze ans dans le secteur de la construction avant de s’orienter vers la vie politique en 1989, l’année où il a adhéré au parti libéral SZDSZ. Il devint maire du troisième arrondissement de Budapest en 1990 avec le soutien du SZDSZ et du Fidesz (alors parti libéral également) et il peut se targuer d’avoir gagné et conservé la sympathie de tous les autres partis présents dans cet arrondissement et par conséquent d’y avoir été réélu maire trois fois de suite.

Il était une fois un mur à Berlin…- la perspective hongroise

Spécial anniversaire : 1989, 20 ans après Le 11 septembre 1989, la Hongrie ouvrait sa frontière à l’Ouest aux citoyens de la République Démocratique Allemande, ainsi les réfugiés allemands ont-ils eu la possibilité de quitter le bloc soviétique. Pourtant, cette décision avait déjà été prise de façon informelle au mois d’août. 

Mauvaise réputation

Les affaires d’Orbán Kolompár Ce n’est pas la première fois qu’une enquête est ouverte à l’encontre du président de l’autorité  locale tzigane nationale (OCÖ), Orbán Kolompár. Bien que cet homme politique se déclare innocent, les affaires dans lesquelles il est impliqué ont entaché la réputation de cette organisation majeure de la politique rrome hongroise

Visages politiques: Krisztina Morvai

Krisztina Morvai, juriste et juge, a fait ses études à l’Université Eötvös Loránd (ELTE) de Budapest ainsi qu’à l’Université de Londres. Elle a enseigné à la faculté de droit de l’Université du Wisconsin en 1993 et 1994 et travaillé à Strasbourg en 1995 en tant que juriste du Comité Européen des Droits de l’homme. Entre 2002 et 2006, elle était la déléguée hongroise du Comité pour la lutte contre la discrimination à l’égard des femmes au sein des Nations Unies, mais le cabinet de Ferenc Gyurcsány a refusé de la reconduire à ce poste en 2006. Depuis, elle a participé à de nombreuses manifestations contre les partis socialiste et libéral et a accepté de figurer en tête de liste du parti nationaliste Jobbik aux élections européennes de 2009. Ce scrutin lui a permis de gagner un mandat au Parlement européen mais, bien qu’elle soit l’une des figures emblématiques du mouvement Jobbik, elle n’a officiellement toujours pas rejoint ce parti.