CINEMA: CineMaestro

En 1778, Beaumarchais écrivait Le mariage de Figaro. 8 ans plus tard, un compositeur aurtichien, un certain Wolfgang Amadeus Mozart, l’adaptait sur scène à l’Opéra de Vienne sous le titre Les noces de Figaro. Ces deux génies seraient probablement choqués d’apprendre qu’une version de cet opéra comique, mise en scène au Covent Garden à Londres, a été récemment projetée dans le cinéma du centre commercial Arena Plaza à Budapest. Ce film était la première partie de la toute nouvelle série de films-opéras CineMaestro au Cinema City Aréna.

Expo: Degas-tól Picassóig et Vera Molnar/Cézanne

«Cette chaîne, qui s’élève vers le nord en pente douce et retombe presque verticalement en plateau vers le sud, est un puissant plissement calcaire dont l’arête est l’axe longitudinal supérieur» écrivait Peter Handke dans La leçon de la Sainte-Victoire. La montagne hante écrivains et peintres depuis toujours. Au musée des Beaux Arts de Budapest, deux expositions présentent des approches différentes de la Montagne Sainte Victoire. Deux mondes, deux visions qui sont pourtant intimement liés dans les représentations. Les couleurs de la Provence revivent sur la célèbre toile de Cézanne: La Montagne Sainte-Victoire vu des Lauves de la collection du Musée Pouchkine de Moscou.

Expo: Au-delà de l’esprit

Au-delà de l’esprit est le titre de la dernière exposition proposée par la galerie Abigail de Budapest. On y voit des tableaux de Pál Sárközy et Werner Hornung. Pál Sárközy est de retour dans son pays natal, la Hongrie. Avec élégance et aisance, il nous présente ses dernières toiles, des impressions numériques tirées sur toile et s’adapte avec humour à sa nouvelle situation. En effet, une foule de Hongrois, amateurs d’art et simples curieux, est venue au vernissage pour voir le père du président français, Nicolas Sarkozy.

Impôtssible

Depuis l’introduction, en juin dernier, d’un impôt sur la propriété privée, les attaques visant cette nouvelle taxation, inédite en Hongrie, n’ont cessé de se multiplier. Le 26 janvier, la Cour Constitutionnel a finalement choisi d’abroger la partie de la loi concernant les biens immobiliers d’une valeur supérieure à 30 million de HUF. Une décision qui choque non seulement les experts mais aussi l’opinion publique.