Sándor Képíró, 97 ans, ancien capitaine de gendarmerie hongrois, était soupçonné d’avoir contribué au massacre de 1246 Juifs et Serbes à Novi Sad, lors d’une rafle commise en janvier 1942. Exilé en Argentine, il avait regagné sa patrie en 1996. Considéré comme l’un des derniers criminels de guerre nazis présumés encore vivants, il devait répondre de son implication dans la mort de 36 personnes dont il aurait ordonné l’exécution. Son procès s’est ouvert le jeudi 5 mai, devant le tribunal de Budapest. Le Parquet avait requis une peine de prison ferme.