Roberto Benzi à Budapest dans un concert associant Rossini, Mozart et Schubert (1)

Benzi
Vous vous souvenez ? Enfant prodige, il dirigeait son premier concert à six ans. Il étudia ensuite avec André Cluytens, et dirigea, en tant que chef, à partir de 11 ans : Roberto Benzi. Par la suite directeur musical de l’Orchestre Bordeaux Aquitaine de 1972 à 1987 avant de se produire à la tête des formations les plus prestigieuses. Pour l’accompagner, dans un programme associant Mozart, Schubert et Rossini, la pianiste Isabelle Oehmichen. Issue d’une famille de mélomanes, Isabelle Oehmichen, qui se destinait au départ à la danse, remporta en 1989 le Premier prix du concours international Milosz Magin avant de se produire quatre ans plus tard à la Fondation Cziffra devant le pianiste hongrois qui déclara à son propos : „Ce n’est pas seulement une pianiste, mais une musicienne. Il faut faire quelque chose avec elle”. Voilà qui est fait, Isabelle Oehmichen ayant figuré depuis parmi les animatrices de la Fondation et se produisant régulièrement en concert, notamment en Hongrie, pays avec lequel elle a de nombreuses attaches (y animant un master de formation chaque été). Au programme : Rossini ouverture du Barbier de Séville, Mozart 12e concerto K 414, Schubert 5e symphonie. Le tout accompagné par l’Orchestre symphonique Monárchia de Budapest.

Un hôte de marque sur la scène de Budapest : l’altiste Maxim Rysanov dans un programme Schubert-Mendelssohn (1)

Rysanov
L’altiste d’origine ukrainienne, installé à Londres, Maxim Rysanov est unanimement considéré par la critique comme un véritable phénomène. Certains allant jusqu’à le qualifier de „prince de l’alto”, voire de „nouveau Paganini”. Jugement qui pourrait paraître a priori quelque peu excessif, néanmoins confirmé par les nombreux prix que le jeune altiste (et chef d’orchestre) a remportés jusqu’ici, tel le Gramophone Award en 2008 (2). Formé à Moscou puis à la Guildhal School de Londres, dont il remporta en 2000 la médaille d’or, Rysanov se produit régulièrement sur la scène internationale, notamment invité par les membres de l’Orchestre du Festival de Budapest. Jouant sur un instrument conçu en 1780 par le luthier italien Giuseppe Guadagnini, Maxim Rysanov était accompagné ce soir par l’Ensemble de Cordes de Budapest (Budapesti Vonósok). Au programme : de Schubert le Quartettsatz D 703 et la sonate Arpeggione D 821 (transcription), de Mendelssohn, l’Octuor à cordes op. 20.

Un Mendelssohn inédit sous la baguette du jeune chef Gergely Madaras (1)

Madaras Dániel
Bien connu des habitués de la chaîne Mezzo, le jeune chef hongrois Gergely Madaras (40 ans) est depuis 2019 à la tête de l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège après avoir dirigé l’Orchestre de Dijon Bourgogne. Titulaire d’un Prix spécial remporté au concours de Besançon, Madaras est régulièrement invité à diriger de nombreux orchestres en Europe et en Hongrie. Tel était le cas ce soir où il était placé à la tête de l’Orchestre symphonique de la Radio hongroise dans un concert donné à l’Académie de Musique (Zeneakadémia) de Budapest. Au programme Félix Mendelssohn.