Edito

Edito
​​​​​​​Entre deux orages, mais sous un soleil brûlant, nous avons découvert dès le début de l’été l’art de la photographe Rogi André au Musée Mai Manó ainsi qu’une grande exposition de Ákos Matzon dans la célebre galerie Judit Virág :  entre art et architecture, des oeuvres à la croisée des disciplines. C’est à  Bakáts Bunker, lieu alternatif que nous avons visité l’expo Sára Sebestyén, en dialogue avec des parisiens Hongrois Vera Molnar et Laszlo Horváth entre autres. Leurs oeuvres sont exposées  – après le Centre Pompidou et LAAC de Dunkerque – depuis deux ans au MŰMA également, à Balatonfüred.

Visite d’une colonie d’artiste au Lac Balaton

Müszak
Cette année aussi nous avons rendu visite à la colonie d'artiste MÜSZAK à Cserszegtomaj. Müszak est l’abréviation de Művészetek szabad alkotó köre = Cercle libre de création artistique. Nous avons publié en août 2023 „La culture au village” où nos lecteurs ont pu faire connaissance avec cet événement culturel estivale près du lac Balaton. Durant une semaine des artistes se rencontrent, échangent idées et expériences. Trois soirées sont ouvertes au public.

L’éducation contre la ségrégation : entretien avec Gábor Erőss, sociologue engagé et élu écologiste

Erőss Gábor
Le Journal francophone de Budapest a rencontré Gábor Erőss, sociologue hongrois de 52 ans, chercheur à l’Institut de sociologie du Centre de sciences sociales (TK SzI) et ancien adjoint au maire du 8ᵉ arrondissement de Budapest (Józsefváros) entre 2019 et 2024. Membre du parti écologiste Párbeszéd, il a exercé son mandat avec une priorité claire : lutter contre la ségrégation scolaire dans un quartier longtemps marginalisé. Formé en France, à l’Université Paris Descartes, puis à l’EHESS, Gábor Erőss revient sur les politiques éducatives qu’il a mises en œuvre et sur sa vision de l’école comme outil d’émancipation sociale.

Du nouveau au Musée du Papier

Musee du Papier
Le 25 avril dernier était une journée spéciale pour le monde de la papeterie hongroise. Au Musée du Papier, à Dunaújváros, plus d'une quarantaine de personnes étaient présentes. Parmi elles, des experts, des spécialistes, des artistes et des journalistes, tous liés par un intérêt commun : le papier. Au programme : conférences, inaugurations d'expositions et visites guidées.

Personne ne conteste la place de l’homme dans la révolution

Personne ne conteste la place de l’homme dans la révolution
​​​​​​​De l’ordre de 200 œuvres féminines - tant historiques que contemporaines - se trouvent au sein de la Galerie de Budapest du 17 juillet au 5 octobre. L’exposition, intitulée « Personne ne conteste la place de l’homme dans la révolution », s’articule autour de l’art des femmes tout au long de l’histoire moderne, dévoilant ainsi des adversités (particulièrement la méconnaissance et la marginalisation), auxquelles fait face la valeur prégnante (autant culturelle que politique) exprimée par ces œuvres.