Festival du film francophone de Budapest, les prix de la rédaction

Le mois de la francophonie de Budapest, fâcheusement écourté par la pandémie mondiale du Covid-19, mérite que l’on s’y replonge. Le Festival du film Francophone qui a ouvert, le 26 février dernier, le mois de la francophonie a rassemblé de nombreux spectateurs autour de vingt-trois films. La programmation haute en couleurs a retenu l’attention de la rédaction qui a sélectionné les meilleures œuvres cinématographiques. De l’humour, de la poésie, de belles histoires, rien de tel pour s’évader en ces temps de confinement.

Le corps confiné, la culture aère l’esprit

Le corps confiné, la culture aère l’esprit
En ces temps de confinement, les propositions d’offre culturelle en ligne défilent sur Internet. Nombre d’institutions de culture proposent désormais leurs services en ligne. En France, le président Macron a insisté le 16 mars dernier sur l’importance et l’opportunité de se cultiver et s’instruire durant cette période particulière. Il s’exprimait sur France 2 : « Retrouvez aussi ce sens de l’essentiel. Je pense que c’est important dans les moments que nous vivons. La culture, l’éducation, le sens des choses est important ». Le ministre de la culture Franck Riester, lui-même infecté par le Covid-19, a mis en place un dispositif inédit : #Culturecheznous. Ce site internet fait découvrir les richesses du patrimoine culturel français grâce aux ressources publiques vidéo, audio ou encore photo. De la danse à l’archéologie en passant par des spectacles et musées, il y en a pour tous les publics. Une chose est sûre, vous ne tournerez plus en rond dans votre appartement, maison ou jardin.

Anti-virus moral : quand Iván Fischer et ses musiciens (Orchestre du Festival de Budapest) se portent au secours des personnes confinées

Le 20 mars dernier avait été prévu, comme chaque année, un petit-déjeuner de presse par Iván Fischer dans l´appartement de son enfance, face à l´Opéra de Budapest. Réunion bien évidemment annulée… Que nous aurait-il dit ? Il serait vain de le supputer… Peut-être l´annonce, malgré de sévères coupures budgétaires, d´une reprise partielle des interventions de l´Orchestre „hors les murs” pour aller au-devant des jeunes et des enfants, mais aussi des moins favorisés (autistes, personnes âgées, malades) ? Et nous annoncer une prochaine version de cette rencontre dansante organisée chaque année en juin pour fêter l´été sur la place des Héros de Budapest en présence d´enfants roms venus de toute la province („Tértánc”) ? Bien sûr, tout cela devant être annulé ou reporté, du moins pour le moment.

Un cinéma autochtone ambulant pour « documenter le présent »

Un cinéma autochtone ambulant pour « documenter le présent »
A l’occasion du Festival du Film francophone de Budapest qui s’est tenu du 26 février au 7 mars, une soirée spéciale courts-métrages a été organisée dans le splendide cinéma Uránia. La rédaction y a rencontré Atikamekw Jemmy Echaquan Dubé, réalisatrice, et Tania Choueiri, distributrice. Les deux canadiennes participent, au sein de l’organisation Wapikoni, à la promotion du cinéma autochtone.

Révolutions de février-mars 1848 : Hongrois et Parisiens solidaires

Ce 15 mars, les Hongrois commémorent le début de la Révolution menée en 1848 contre l´occupant autrichien. Mouvement qui se muera en Guerre d´Indépendance. Guerre qui, après plusieurs mois d´âpres combats, se soldera au cours de l´été 1849 par la capitulation des troupes hongroises.