Il y a cinq ans, le 12 mars 2003, le Premier ministre serbe, Zoran Djindjic, était abattu. Outre la tragédie vécue par sa famille, cela a été, et demeure «l’une des plus grandes tragédies qui soit arrivée à la Serbie», affirme Srdjan Kerim, président de l’Assemblée générale de l’O.N.U. Les conséquences en sont encore très vivaces : la Serbie d’aujourd’hui aurait un autre visage et serait déjà bien plus engagée sur le chemin de l’Europe. Des hommages officiels lui sont rendus ces jours-ci à Belgrade.