Le diamant noir hongrois

Le marché de la truffe a également été affecté par la crise économique : en octobre, une belle pièce de 850 grammes ne valait guère plus que 24 000 euros lors d’une vente publique à Tokyo. En Hongrie, ce champignon légendaire reste toutefois très rare et sa consommation n’en est qu’à ses débuts.

Au bonheur des dames I

Si vous êtes l’heureux propriétaire décomplexé d’une Gold ou d’une Platinium, votre terrain de chasse le plus proche ne peut être que Vienne. En un tour de bolide sur l’A1 vous y êtes et l’opulente, la très crémeuse, saura bien vous délester de toute votre grosse monnaie. Pour ça, elle vous a concocté un petit paradis consumériste enchâssé comme un diamant dans son anneau scintillant : le premier arrondissement.

Crise financière: A la recherche d'explications

Image retirée.Péter Ákos Bod fut ministre de l’industrie et du commerce dans le premier gouvernement démocratiquement élu après le changement de régime. Il devint ensuite président de la Banque Nationale de Hongrie (BNH), qu’il a dirigée entre 1991 et 1994. Il a également travaillé au sein de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement et a enseigné dans plusieurs universités européennes et américaines. Péter Ákos Bod est aujourd'hui le chef du département de politique économique de l’Université Corvinus et se prononce souvent sur l’actualité économique dans les médias. C’est donc avec lui que nous avons essayé de comprendre les évènements qui touchent l’économie mondiale.

Menace de récession

15 000 personnes ont été licenciées en Hongrie depuis le mois de janvier, dont 3000 en octobre. Mais avant de tout attribuer à la tension globale, il faut pourtant souligner que cette tendance n’a pas encore de lien direct avec la crise. Elle résulte du ralentissement général de la croissance économique depuis quelques années et de la faiblesse des marchés.

Crise financière, acte deux

Le FMI de nouveau en scène Tandis que la crise financière pourrait déboucher sur une vaste récession dans les pays développés, le trio formé par la Banque Centrale Européenne (BCE), le Fonds Monétaire International (FMI) et la Banque mondiale ont proposé une enveloppe de crédit de 25 milliards d'euros à la Hongrie. Elle a pour but d’enrayer la fuite des capitaux étrangers et de maintenir la stabilité du système financier hongrois. En contrepartie, la Hongrie doit continuer à réduire son déficit budgétaire en 2009, et ce malgré la récession.