Port-au-Prince, mon amour
Échos de la francophonie
La chronique de Dénes Baracs
Le tsunami de 2004 a causé plus de victimes que le tremblement de terre de Haïti, mais je ne peux imaginer de tragédie plus horrible que celle qui a frappé Port-au-Prince, cette ville de toutes les malédictions. Concentré sur un territoire plus restreint, qui devait déjà subir tous les coups du destin, de l’histoire et de la nature implacable, ce cataclysme a tué beaucoup plus de femmes, d’hommes et d’enfants qu’il ne l’aurait fait dans un pays aux conditions “normales” (si l’on peut employer ce mot dans le cas de pays qui ont la malchance de se trouver dans des zones de convection des plaques tectoniques…).