Paul Celan: « Fugue de mort » – 70 ans après la libération du camp d'Auschwitz

Il crie jouez plus douce la mort la mort est un maître d’Allemagne il crie plus sombres des archets et notre fumée montera vers le ciel vous aurez une tombe alors dans les nuages où l’on n’est pas serré […] Tes cheveux d’or Margarete Tes cheveux cendre Sulamith1 Paul Celan a écrit ce poème en mai 1945, quelques mois après la libération du camp d’extermination d’Auschwitz. Il y a 70 ans que le camp a été libéré. Pour marquer cet anniversaire tragique la galerie 2B et plusieurs instituts culturels2  ont organisé une série d’événements avec une exposition autour de Paul Celan. Ce grand poète était originaire d’une région appartenant autrefois à la Monarchie austro-hongroise et toute sa poésie est hantée par le génocide des Juifs d’Europe. Durant plusieurs décennies, il a vécu à Paris. Après la projection d’un documentaire sur Celan, inédit en Hongrie, c’est au Collegium Eötvös que nous avons rencontré Bertrand Badiou, un des meilleurs connaisseurs de l’œuvre de Paul Celan qui anime depuis de longues années un séminaire dédié au poète avec le Professeur Jean-Pierre Lefebvre à l’Ecole normale supérieure, à Paris.

Cultures sans frontières... sachons élargir nos horizons!

Je ne sais si c’était un vendredi, mais ce 13 février correspond à l’anniversaire de deux grands noms de notre culture: Georges Siménon (1903-1989) et Michel Gyarmathy (1908-1996). Si Georges Siménon n’a plus à être présenté, sachons que Michel Gyarmathy fut de longues années durant directeur technique et régisseur des Folies Bergère. Une institution qui, au même titre que l’inspecteur Maigret, appartient à part entière à notre partimoine culturel. Un théâtre aujourd’hui plus que centenaire où, sous la „direction” de Gyarmathy, se produisirent des artistes tout aussi prestigieux que Joséphine Baker ou Maurice Chevalier.

Thomas Schreiber n'est plus

Journaliste au Monde et à l’Express, éditorialiste à RFI, collaborateur à la Documentation française, chroniqueur de notre journal et de l’Hebdo 168 óra, également bien connu des téléspectateurs de TV5 Monde pour ses apparitions dans l’émission „Kiosque”, Thomas Schreiber vient de nous quitter. Lui qui venait encore récemment de se rendre à Budapest pour une intervention à l’Institut Français de Budapest pour parler de François Fejtő et où nous l’avions trouvé en bonne forme toujours aussi avenant et souriant. Celles et ceux qui l’ont connu restent frappés par cette douceur, cette affabilité et surtout, cette immense modestie qui émanaient de sa personne. Son sourire va cruellement nous manquer. Entre autres ouvrages, Thomas Schreiber publia ses souvenirs sous le titre „J’ai choisi la France”. (*). En son hommage nous republions la chronique de Dénes Baracs où il parle de Thomas Schreiber et nous retrace les différentes phases d’une vie incroyablement riche et passionnante. Pierre Waline (*) éditions France Empire, 2010

Le Songe d’une Nuit d’été à Budapest: une féerie!

S’il est un compositeur dont on n’a cesse de louer la jeunesse, c’est bien Mozart. Ainsi, par exemple, avec ces concertos pour violon qu’il nous offrit, à peine âgé de 19 ans. Ceci dit, sans minimiser son talent et sans remetttre en cause son génie précoce, admettons qu’il ne fut pas le seul, loin de là! Tel Schubert qui nous laissa Le Roi des Aulnes, à 17 ans. Mais aussi Mendelssohn dont la merveilleuse ouverture du Songe d’une Nuit d’été, fut écrite, alors qu’il avait à peine 17 ans (*). Telles furent précisément les oeuvres mises au programme d’un concert donné ce samedi 31 janvier au Palais des Arts de Budapest: le 5ème concerto pour violon en la majeur de Mozart et le Songe d’une Nuit d’été, le tout précédé par l’ouverture de la Flûte enchantée. Avec une affiche alléchante, dont rien moins que Pinchas Zukerman en soliste accompagnant l’Orchestre du Festival de Budapest dirigé par Iván Fischer. Pas étonnant, donc, que les trois représentations fussent données à guichet fermé.

«On touche à l’infini ... »

Trois grands concerts de Balázs Fülei à Budapest Rencontre avec l’artiste Jeune pianiste lauréat du Prix Prima Junior et du Prix G.Solti, Balázs Fülei se produira prochainement dans la Grand Salle de l’Académie de Musique, avec l’Orchestre Symphonique de la Radio, là, où il donnera aussi un récital bientôt. Puis il sera en directe dans une émission publique à Radio Bartók, dans le 2e Concerto pour piano de Béla Bartók , avec le même orchestre.

Je suis Charlie !

La marche planétaire pour la liberté d'expression Depuis la tuerie du 7 janvier au siège du journal « Charlie Hebdo », les trois mots « je suis Charlie », nous les portons tous haut et fort, nous les colportons sur les réseaux sociaux, nous les brandissons sur des pancartes tels un message universel de solidarité, d’unité contre la barbarie, contre le terrorisme, pour la liberté de la presse, la laïcité.