Hongrie : quand Viktor Orbán joue les mamamouchis…

[Comme l´on sait, la pandémie n´a pas épargné la Hongrie où, sans prendre – du moins pour l´instant – les proportions dramatiques que nous lui connaissons ailleurs, cause de graves problèmes. Mais – particularité magyare ? - elle n´a pas épargné non plus un climat politique déjà suffisamment tendu, notamment de la part des représentants du pouvoir en place, profitant de la situation pour tenter de discréditer une opposition accusée de tous les maux aux yeux du public. Dans ce contexte, l´épisode inattendu du sommet pan-turc apportera peut-être une touche d´exotisme bienvenue pour nous distraire un instant de nos soucis. Bonne lecture ! ]

Festival du film francophone de Budapest, les prix de la rédaction

Le mois de la francophonie de Budapest, fâcheusement écourté par la pandémie mondiale du Covid-19, mérite que l’on s’y replonge. Le Festival du film Francophone qui a ouvert, le 26 février dernier, le mois de la francophonie a rassemblé de nombreux spectateurs autour de vingt-trois films. La programmation haute en couleurs a retenu l’attention de la rédaction qui a sélectionné les meilleures œuvres cinématographiques. De l’humour, de la poésie, de belles histoires, rien de tel pour s’évader en ces temps de confinement.

Le corps confiné, la culture aère l’esprit

Le corps confiné, la culture aère l’esprit
En ces temps de confinement, les propositions d’offre culturelle en ligne défilent sur Internet. Nombre d’institutions de culture proposent désormais leurs services en ligne. En France, le président Macron a insisté le 16 mars dernier sur l’importance et l’opportunité de se cultiver et s’instruire durant cette période particulière. Il s’exprimait sur France 2 : « Retrouvez aussi ce sens de l’essentiel. Je pense que c’est important dans les moments que nous vivons. La culture, l’éducation, le sens des choses est important ». Le ministre de la culture Franck Riester, lui-même infecté par le Covid-19, a mis en place un dispositif inédit : #Culturecheznous. Ce site internet fait découvrir les richesses du patrimoine culturel français grâce aux ressources publiques vidéo, audio ou encore photo. De la danse à l’archéologie en passant par des spectacles et musées, il y en a pour tous les publics. Une chose est sûre, vous ne tournerez plus en rond dans votre appartement, maison ou jardin.

Anti-virus moral : quand Iván Fischer et ses musiciens (Orchestre du Festival de Budapest) se portent au secours des personnes confinées

Le 20 mars dernier avait été prévu, comme chaque année, un petit-déjeuner de presse par Iván Fischer dans l´appartement de son enfance, face à l´Opéra de Budapest. Réunion bien évidemment annulée… Que nous aurait-il dit ? Il serait vain de le supputer… Peut-être l´annonce, malgré de sévères coupures budgétaires, d´une reprise partielle des interventions de l´Orchestre „hors les murs” pour aller au-devant des jeunes et des enfants, mais aussi des moins favorisés (autistes, personnes âgées, malades) ? Et nous annoncer une prochaine version de cette rencontre dansante organisée chaque année en juin pour fêter l´été sur la place des Héros de Budapest en présence d´enfants roms venus de toute la province („Tértánc”) ? Bien sûr, tout cela devant être annulé ou reporté, du moins pour le moment.

Un cinéma autochtone ambulant pour « documenter le présent »

Un cinéma autochtone ambulant pour « documenter le présent »
A l’occasion du Festival du Film francophone de Budapest qui s’est tenu du 26 février au 7 mars, une soirée spéciale courts-métrages a été organisée dans le splendide cinéma Uránia. La rédaction y a rencontré Atikamekw Jemmy Echaquan Dubé, réalisatrice, et Tania Choueiri, distributrice. Les deux canadiennes participent, au sein de l’organisation Wapikoni, à la promotion du cinéma autochtone.