Il existe en ce moment à Budapest un univers parallèle, que je vous recommande vivement d’aller explorer: Naconxipán . Pour cela, il vous suffit de vous rendre au numéro 112 de l’avenue Andrássy, en compagnie d’une bonne amie hongroise (capable de parler anglais ou français), qui vous sera bien utile tout au long de votre découverte (c’est facultatif, mais beaucoup plus agréable).
Là, la fondation Kogart organise sur trois étages une exposition unique des oeuvres de Lajos Gulácsy (1882-1932). Jamais telle exposition n’avait été orga-nisée autour de ce peintre, car ses oeuvres appartiennent pour la plupart à des collections privées, éparpillées en Hongrie et dans le monde. Très peu de transactions autour de ses créations (en moyenne une tous les 15 ans), et il reste un peintre entouré de mystère et d’inconnu.
Gulácsy est considéré comme l’un des peintres majeurs en Hongrie. Les puristes vous diront que son oeuvre se situe au carrefour du préraphaélisme, de l’art nouveau et du symbolisme, teintée d’une forte influence renaissance italienne. Certes.
Moi, je vous conseille tout simplement d’y aller, de flaner, et, pourquoi pas, de vous laissez aller à un dialogue (presque) imaginaire avec l’artiste.