Golfer en Hongrie

Le golf est un sport récent au pays des magyars. En fait, avant la chute du mur, seuls les Tchèques possédaient quelques rares terrains. Les premiers clubs ont cependant très vite fait leur apparition dès le début des années 90. En 1991, à Bükfürdô dans l’ouest du pays à proximité de la frontière autrichienne, en 94 à Hencse dans le Sud puis aux alentours de Budapest avec le Pannonia Golf Club à Máriavölgy en 97 et le Old Lake de Tata en 98.

Littérature jeunesse- Coup de cœur

Les livres du JFB   Les Hongrois sont rêveurs, sensibles, poètes ; leur langue est imagée, riche, détaillée. Il n’est donc pas étonnant qu’ils soient doués pour la poésie et pour écrire des contes. La découverte de la littérature hongroise passe aussi par celle de la poésie et des contes pour enfants. C’est ce que je me propose de faire cette fois-ci (avec les contes) et la fois prochaine (avec des poètes).

Le centenaire de Szentkuthy

Miklós Szentkuthy, «ce géant désinvolte, inclassable», cet écrivain hongrois «qui porte en secret les stigmates du génie», selon les formules d’André Velter publié dans Le Monde, aurait eu 100 ans le 2 juin 2008. Le Musée Petôfi célèbre ce romancier hongrois que le public francophone peut apprécier à sa juste valeur grâce aux nombreuses traductions de ses œuvres jusqu’au 31 mai 2009. On peut y découvrir l’histoire exceptionnelle de sa réception en France.

Monastique

Pour ceux qui rêvaient encore d’un coin de paradis sans Ève, sans pomme à croquer sans tentation originelle, mauvaise nouvelle sous les étoiles. L’Agion Oros, le dernier bastion monastique masculin pur et dur d’Europe vient de tomber comme on trébuche, comme on se prend les pieds dans le tapis… par accident.

Une grande découverte au Bországgyûlés

Le week-end dernier, pour la 8e fois, le Városliget a donné place au Bországgyûlés. C’est un festival de vin semblable à celui qui est organisé au château début de septembre à ceci près qu' au Bországgyûlés on ne doit pas payer d’entrée et qu' on peut déguster des magnifiques vins dans un milieu très agréable à côté du château de Vajdahunyad. Au château par contre, il faut souvent se bousculer pour avoir de la place.

En transition éternelle

La chorégrahie Instinct de Pál Frenák a reçu cette année le prix Rudolf Lábán du Trafó décerné aux spectacles du plus haut niveau. C’est la deuxième fois que cet artiste de cinquante ans directeur de sa propre compagnie l’emporte après avoir été honoré de toutes les récompenses possibles de la danse hongroise. Vivant à Paris, revenant de temps en temps à Budapest, Pál Frenák reste pourtant en marge du monde de la danse dans sa patrie. Le JFB l’a interrogé sur sa vie pleine d’ambivalences.