
L’artiste Rom, Erika Lakatos, a mis les femmes tziganes au coeur de sa nouvelle exposition à la Maison hongroise de la photographie Mai Manó. Ses oeuvres mettent en scène des femmes indiennes d’une ville d’origine Rom du Rajasthan, sa fille, elle-même, des danseurs et des musiciens Roms qui tournent, dansent, rêvent dans un chaos coloré et éclectique. Des indiens d’Amérique apparaîssent également sur certains tableaux, célébrant leur fête tradionnelle, le pow-wow. Les images de ces rassemblements d’hommes et de femmes différents portent une symbolique : la manifestation d’une identité ancestrale. Ces portraits ont presque une dimension sacrée. Ils apparaissent comme les icônes de ces minorités internationales.