Fresque colorée

La trilogie transylvaine de Miklós Bánffy   Patrick Leigh Fermor, notre écrivain voyageur entre fleuve et forêt, a préfacé ainsi la trilogie transylvaine de Miklós Bánffy : « Bánffy on le verra bientôt, est un conteur né. Il s’entend à convoquer tous les démons de l’intrigue, du crime, de l’imbroglio politique et de la passion amoureuse … Un drame immense dans tous les sens du terme. Il est clair que l’auteur y a mis sa vie et toute la pénétration d’un esprit hors du commun … » .

Cri d’alarme de la jeunesse

La nouvelle aile de la galerie, ouverte récemment, est consacrée aux jeunes artistes. Ce vaste espace expose leurs œuvres qui expriment souvent une volonté d'explorer de nouvelles voies pour dépasser les moyens d’expressions classiques en peinture et en sculpture. Cette recherche reste ouverte, que ce soit dans les salles de l’exposition ou dans le livre édité pour l’occasion. Les jeunes artistes ont bien voulu se prêter à un jeu de questions-réponses pour expliquer leur art en présentant certaines des œuvres exposées.

Les amis hongrois du meurtrier

Le Hatvannégy Vármegye Ifjúsági Mozgalom (HVIM), ou Mouvement de Jeunesse des Soixante-quatre Comitats compte parmi les dizaines d'organisations radicales européennes auxquelles le meurtrier norvégien Anders Behring Breivik a écrit une lettre. László Toroczkai, chef du du mouvement radical, a publié une lettre envoyée depuis l'adresse email de Breivik. Toroczkai a indiqué qu'il avait lu la lettre seulement après l'attentat à la bombe de grande envergure de vendredi dans le centre d'Oslo et le massacre qui a suivi sur une île proche, qui ont fait 76 morts et près de 100 blessés.

Le parquet a fait appel dans l’affaire Sándor Képíró

Sándor Képíró, 97 ans, ancien capitaine de gendarmerie hongrois, était soupçonné d’avoir contribué au massacre de 1246 Juifs et Serbes à Novi Sad, lors d’une rafle commise en janvier 1942. Exilé en Argentine, il avait regagné sa patrie en 1996. Considéré comme l’un des derniers criminels de guerre nazis présumés encore vivants, il devait répondre de son implication dans la mort de 36 personnes dont il aurait ordonné l’exécution. Son procès s’est ouvert le jeudi 5 mai, devant le tribunal de Budapest. Le Parquet avait requis une peine de prison ferme.  

Réorganisation chaotique

Loi sur les média, suite...   Dès le début de la présidence hongroise de l'Union Européenne, le texte de loi sur la réforme des média avait déclenché une polémique. Le Parlement a donc effectué une révision de son texte à la demande de la commission européenne, et a atténué certains points controversés. En parallèle, une vague de restructuration s'accompagnant de licenciements en masse touche les média publics.