Edito

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Chères lectrices,  chers lecteurs,

Installez-vous confortablement, enlevez votre masque (seulement si vous êtes chez vous devant votre écran), c’est le moment idéal de (re)découvrir notre journal et son nouveau site internet.

Feuilletez-le, plongez dans nos archives, et vous trouverez au-delà d’un portail culturel et d’actualités franco-hongroises un large éventail de sujets à découvrir.

Vous allez vivre avec nous tous ces moments extraordinaires à la Galerie Várfok ou Mai Manó, qui ne baissent ni la garde ni les bras et organisent des expos entrelaçant art contemporain et classique, avec gestes barrière. Et le voyage intellectuel se poursuit, du vernissage miniature pour grands artistes où l’on cite Roger Martin du Gard au Festival de livres Margo, où l’on découvre dans une « nouvelle de quarantaine » la rue Cujas à Paris, où le poète Radnóti avait habité.

Francophones vivant à Budapest où arrivant en Hongrie, Français et Françaises, Belges, Suisses, Canadiens ou Africains, que deux tests covid séparent momentanément de Budapest, randonnez  avec nous, venez aux festivals, aux événements sportifs et dans les chefs-lieux touristiques, comme la ville de Veszprém, prochaine capitale culturelle européenne .

Euro Créative, think-tank spécialisé sur les thématiques liées à l’Europe Centrale et Orientale, nous fait l’honneur d’accompagner le JFB en tant que partenaire et nous remercions son équipe.

Vous galoperez joyeusement dans le Nord de la Hongrie entre histoire équestre et culture viticole, tandis qu’à Budapest un capitaine français de rugby vous attend de pied ferme.

Nous ne passerons à côté ni des festivals de films, ni des colloques, ni des présentations de livres, qu’ils aient lieu à l’Institut Français de Budapest ou ailleurs, voire au-delà de nos frontières. C’est en effet lors d’une balade littéraire au château de Voltaire que l’on a présenté le livre d’Anna Szücs, jeune écrivaine suisse d’origine hongroise.  Parcourez également le Guide du Bordeaux Colonial, avec, en bonus, un extrait sur Montaigne. Aussi, avec un petit siècle de retard, l’oeuvre (presque) complète de Marivaux est enfin traduite en hongrois et éditée. Comment ne pas en parler ?.

Les secrets des magnats hongrois, leur rôle dans l’histoire, dans l’art et la musique sont révélés dans les papiers précieux de Pierre Waline et Claude Donadello.

Nous saluons aussi l’arrivée de notre collègue Daniel Psenny, amateur d’expositions photographiques et ancien journaliste du quotidien Le Monde pour lequel il écrivit de longues années sur les médias.

Je ne saurais comment remercier Julien Thomas, directeur de Yourosoft d’avoir créé ce nouveau site.

Vous verrez le nom et le portrait de tous nos journalistes et photographes composant le comité de rédaction.

Et, puisque de plus en plus de stagiaires nous rejoignent, particulièrement sensibles à la beauté de notre capitale et à l’actualité brûlante, notre équipe est jeune, diverse et, par conséquent, omniprésente ! Touchée par la révolte à la fois téméraire et créative des étudiants de l’École de Théâtre et de Cinéma de Budapest, qui occupent leur université depuis bientôt deux mois, l’une de nos stagiaires signe l’article qui dépeint, c’est le cas de le dire, La Liberté guidant le peuple, tableau de Delacroix, que les étudiants ont reconstitué en chair et en os : un symbole français pour revendiquer leur autonomie à Budapest.

Nous respectons la distanciation physique, mais suivons la culture de près. Bonne lecture !

Éva Vámos   

rédactrice en chef

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