Iván Fischer ou... l’amour de l’Homme par la musique

Une belle leçon d’humanité et de tolérance „L’amour de l’homme par la musique”: tel est le titre que j’avais un jour donné à un exposé consacré à Beethoven... Sans vouloir blesser la modestie d’Iván Fischer, voilà un titre que je reprendrais volontiers pour qualifier la démarche du chef hongrois. Ceci à propos d’un film-portrait qui lui est consacré, sorti récemment sur les écrans de Budapest (1). Un film qui donne la part belle à la musique, certes, mais qui ne devrait pas décourager les non mélomanes, car son message va bien au-delà.

Retour à l’Ithaque

Rencontre avec le réalisateur Laurent Cantet Les journées du film francophone ont battu de nouveaux records de fréquentation au cinéma Uránia et à l’Institut Français à Budapest . Laurent Cantet, réalisateur français qui a remporté la Palme d’Or au Festival de Cannes, en 2008 est venu en Hongrie avec son nouveau film. Il a participé à la première de son film, Retour à l’Itaque . Son héros Amadeo revient après 16 ans d’exil à la Havane et lors des retrouvailles avec ses amis d’antan, des questions d’une actualité brulante se posent. Nous avons rencontré Laurent Cantet après la projection du film.

Exposition - #JeSuisCharlie#

A la suite des attentats qui au début du mois de janvier ont endeuillé la France et eu pour cible principale l’équipe du magazine satirique Charlie Hebdo, une mobilisation impressionnante a eu lieu en France et dans le monde pour manifester l’attachement de tous à des principes universels qui sont au fondement de la démocratie. Comme l’a rappelé M. Roland Galharague, Ambassadeur de France lors de la cérémonie d’hommage qui a eu lieu le 8 janvier sur le parvis de l’Institut français : „ (...) rien n’entamera notre attachement à la liberté, à la liberté d’expression, à la liberté de la presse, à la liberté de conscience, à la liberté de religion. La liberté ne se divise pas, la liberté ne meurt pas, la liberté s’exerce.”

Prélude à la prochaine saison de l’orchestre du Festival de Budapest

Rencontre avec Iván Fischer Après la journée-marathon Stravinsky couronnée par Le Sacre du printemps à Budapest, Iván Fischer tient salon dans l’ancien appartement familial devenu lieu de spectacles. Le célèbre chef d’orchestre et directeur artistique de la journée Stravinsky commente devant les journalistes la prochaine saison de son orchestre dans les salles de concerts les plus prestigieuses, voire dans des lieux insolites avec des programmes surprise. Pour les lecteurs de notre journal, il a bien voulu nous parler de ses relations avec la France et son public.

Le nouveau dîner d’Epicure

Auguste Escoffier fut un précurseur à plus d’un titre. A la suite d’un diner donné en son honneur, Guillaume II l’aurait félicité en lui disant : « Moi, je suis l’Empereur d’Allemagne, mais vous vous êtes l’empereur des cuisiniers ». La phrase largement reprise dans la presse, l’on dit très vite de lui qu’il était le roi des cuisiniers, le cuisinier des rois… Cela vous rappelle quelque chose ! Escoffier a modernisé et codifié notre cuisine. Son « Guide culinaire » est toujours à ce jour une référence pour tous les cuisiniers qui étudient la cuisine française. C’est aussi lui qui a développé le concept de brigade de cuisine en rationnalisant la répartition des tâches dans l’équipe et en veillant à l’image de marque du cuisinier (propre, méticuleux, non buveur, non fumeur, ne criant pas…). Une image aujourd’hui dénoncée par certains encore récemment dans la presse.

Méthode Pető : Par-delà les frontières

"Votre enfant est handicapé moteur. Mais il est capable d'apprendre,il faut lui montrer comment faire pour devenir autonome!" Quand la kinésithérapeute-conductrice hongroise dit cela aux parents français ou belges un espoir nait immédiatement et la décision semble évidente: il faut pratiquer l'éducation conductive, systhème élaboré dans les années 40 par András Pető, médecin et humaniste hongrois.

Mendelssohn à l’honneur à Budapest: une heureuse initiative...

Depuis quelque temps, Mendelssohn est particulièrement présent à l’affiche des concerts donnés à Budapest. Anniversaire ou pur hasard ? Peu importe et voilà qui est tant mieux, car, s’il est un compositeur qui mérite meilleure reconnaissance, c’est bien lui. Au-delà des tubes du hit parade que constituent sa symphonie italienne, son concerto de violon, et la Marche nuptiale du Songe d’une Nuit d’été (1), que connaît-on vraiment de lui ? Pas grand chose, à vrai dire. Et pourtant, sa musique de chambre et surtout sa musique religieuse nous offrent des sommets du répertoire classique.