Un exercice auquel nous convie la journaliste Amélie Poinssot
S´il est un homme politique qui défraie la chronique sur la scène internationale, c´est bien lui, Viktor Orbán. Qui plus est, suscitant les passions les plus extrêmes. Les uns le soutenant avec fougue, parfois à la limite de l´idolâtrie, les autres le vilipendant à tours de bras, n´hésitant pas au besoin à le diaboliser pour en faire leur ennemi juré. Ces derniers, paradoxalement, pour ne pas lui déplaire. Car, né pour le combat, Orbán a besoin d´adversaires pour se mettre en valeur. Quitte à s´en fabriquer.