Interview avec Yumi

Interview avec Yumi

Lors d’un séjour estival au lac Balaton, notre journaliste a découvert la jeune chanteuse Yumi à travers à une reprise mélancolique du tube « Sous les sunlights des tropiques ».

JFB : Quelles sont tes origines ?

Yumi : J’ai des origines plutôt surprenantes, mon père est français et ma mère est japonaise.

JFB : Pourquoi la musique ? Comment l’idée t’es venue ?

Yumi : Parce que c’est ce qui me rend la plus heureuse. La musique a

toujours imprégné mon adolescence et je savais qu’elle allait m’amener quelque part.

JFB : Joues-tu d’un instrument de musique depuis quand ? Et le chant depuis quand ?

Yumi : Non, malheureusement, je bidouille vite fait sur un clavier-maître (mini-synthétiseur, ndlr) pour composer. Je chante depuis que je suis toute petite. Un peu plus tard, j’ai découvert que le chant faisait résonner des choses indescriptibles en moi.

JFB : Quels styles de musique aimes-tu ? Qu’est-ce que tu écoutes en ce moment ?

Yumi : J’aime vraiment tout. Par exemple, en ce moment j’écoute des ballades américaines des années 70 et Peggy Gou (DJ et productrice sud-coréenne basée à Berlin, ndlr).

JFB : Tu as fait quelque feat (NDLR – une collaboration) avec Suna, dont une reprise de „Sous les sunlights des tropiques” de Gilbert Montagné . De qui est venue l’idée de faire de duo ? Comment vous êtes-vous connus ?

Yumi : C’est venu naturellement. On avait déjà collaboré une première fois sur son album avec le titre  « Perdre la raison » ). Cela nous a tellement plu que nous avons voulu réitérer cette expérience, c’est ainsi que l’idée nous est venue de faire une reprise.

JFB : As-tu déjà composée seule ? Tu as fait partie d’un groupe, peux-tu nous en parler ?

Yumi : Oui, j’ai déjà composé des chansons que j’ai pu interpréter. Par exemple « Perdre la raison » et toutes les chansons de mon ancien groupe « Royaume » que j’ai co-écrites. C’était un groupe d’électro-pop en anglais. Avec MoonBoy, on a notamment pu assister et se produire à Rock en Seine. C’était une superbe expérience.

JFB : Est-ce qu’il y a des chanteurs qui ont influencé ta manière de chanter et tes goûts musicaux ?

Yumi :Oui, il y a par exemple Roberta Kelly (chanteuse américaine de soul, gospel et disco née en 1942 à Los Angeles, ndlr), la fameuse Whitney Houston et bien sûr Rihanna. 

JFB : L’artiste avec lequel tu rêves d’un duo.

Yumi : J’aimerais beaucoup collaborer avec Jorja Smith (auteur-compositrice-interprète britannique, ndlr).

JFB : Une cause que tu défends ?

Yumi : La liberté de faire ce que l’on veut. Ne pas faire les choses en pensant aux jugements et aux peurs qu’on nous inculque.

JFB : Est-ce que tu as fait des études en rapport avec la musique ?

Yumi : J’ai fait des études, oui, mais pas du tout en relation avec la musique. J’ai été à l’université, je suis passée par Hypokhâgne et Khâgne à Henri IV puis le CELSA Paris-Sorbonne jusqu’à mon master.

Propos recueillis par Anna Liénard

Suna et Yumi ont récemment sorti un premier titre nommé « Déjà vu » tiré du projet « Pur Hasard ». Leur duo a été sélectionné par le jury de la « société Ricard Live Music », est l’un des plus grands tremplins français.

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