Dans les pays de l’OCDE, les dépenses en médicaments, représentent 20% des dépenses de santé. Pourtant, la situation des laboratoires pharmaceutiques ne justifie pas l’a priori négatif dont ils font systématiquement l’objet.
Depuis l’avènement des médias, le chercheur qui met au point un nouveau médicament est révéré par le grand public. Bizarrement, le laboratoire qui a permis que cette découverte voit le jour est, lui, prié de se faire tout petit. De fait, on connaît beaucoup mieux Michel-Ange que Jules II, son mécène.
Ce manque de reconnaissance n’est rien, à côté des problèmes rencontrés dans les domaines de la protection de la propriété intellectuelle et de la mise en vente du médicament.