Petite physiologie du déménagement international

Depuis l’époque où Benjamin Franklin affirmait que « trois déménagements valent un incendie », les choses ont bien changé. 90% des déménageurs internationaux sont favorables aux audits d’accréditation qui mesurent la qualité de leurs services à travers celle de leurs méthodes de travail et tous affirment qu’ils ne vivent que pour votre satisfaction. Voici un petit aperçu de la situation en Hongrie.

L’univers de Gulácsy

Il existe en ce moment à Budapest un univers parallèle, que je vous recommande vivement d’aller explorer: Naconxipán . Pour cela, il vous suffit de vous rendre au numéro 112 de l’avenue Andrássy, en compagnie d’une bonne amie hongroise (capable de parler anglais ou français), qui vous sera bien utile tout au long de votre découverte (c’est facultatif, mais beaucoup plus agréable).   Là, la fondation Kogart organise sur trois étages une exposition unique des oeuvres de Lajos Gulácsy (1882-1932). Jamais telle exposition n’avait été orga-nisée autour de ce peintre, car ses oeuvres appartiennent pour la plupart à des collections privées, éparpillées en Hongrie et dans le monde. Très peu de transactions autour de ses créations (en moyenne une tous les 15 ans), et il reste un peintre entouré de mystère et d’inconnu. Gulácsy est considéré comme l’un des peintres majeurs en Hongrie. Les puristes vous diront que son oeuvre se situe au carrefour du préraphaélisme, de l’art nouveau et du symbolisme, teintée d’une forte influence renaissance italienne. Certes. Moi, je vous conseille tout simplement d’y aller, de flaner, et, pourquoi pas, de vous laissez aller à un dialogue (presque) imaginaire avec l’artiste.

Oremus, une valeur sûre

J’ai déjà visité la cave Oremus plusieurs fois, et, à chaque fois, j’ai toujours la même impression: accueil parfait, cave superbe, vins de qualité supérieure, connaissance et savoir-faire.  Mais cette fois-ci, on m’y a offert une journée entière pour que je puisse mieux connaître ses vins, son terroir et la passion de ceux qui la font vivre. Comme la journée de grève est tombée le jour de la visite, j’étais encore plus contente de pouvoir sortir de Budapest.

Une passion : le français

Tivadar Palágyi est maître de conférence à l’université Eötvös Loránd de Budapest à la chaire de français. Il y enseigne la littérature française et la sty-listique, et corrige les mémoires de ses étudiants. Son goût pour les langues s’est révélé très tôt, mais c'est le français qui a déterminé sa carrière de professeur et de chercheur. JFB : Comment a commencé votre apprentissage du français ?