Une grosse enveloppe

Le député socialiste János Wieszt acceptant une enveloppe de 2,2 million de HUF, voilà ce que révèle une vidéo publiée le 20 mai par la section du Fidesz du XIe arrondissement de Budapest. L’homme qui lui donne cette enveloppe, István Gálfi, le dirigeant de Qwerty Computer Kft., louait un magasin dans l’arrondissement depuis 1992. Cependant, explique-t-il, en 2007 la mairie avait suspendu son contrat du jour au lendemain. Désireux de racheter ce local, il aurait été contacté par János Wieszt lui proposant de lui vendre ce local pour 15,5 millions de HUF, et de garder 10 % de la vente.

Troubles de la nationalité

Le vote de la loi, votée le 26 mai et visant à donner la double nationalité aux Hongrois vivants dans les pays voisins, fait partie des premières initiatives que le groupe parlementaire Fidesz-KDNP a présentées. Si les autres partis hongrois et la majortié des pays voisins soutiennent cette proposition, c’est loin d’être le cas en Slovaquie, où cette loi est devenu un élément important de la campagne électorale.

Sólyom for President?

Le mandat du Président hongrois, László Sólyom, prend fin en août prochain et la règle veut que son successeur soit élu au moins trente jours avant qu’il ne quitte ses fonctions, soit le 5 juillet au plus tard. Le temps presse mais aucun nom ne circule pour le moment. Qui donc sera le futur Président hongrois?

Trianon: le point de vue hongrois

La Hongrie s’apprête à commémorer le 4 juin le 90e anniversaire de la signature du Traité de Trianon, qui a amputé le pays de près de deux tiers de son territoire au lendemain de la Première Guerre Mondiale. A cette occasion, le Parlement se réunira probablement à l'occasion d'une séance commémorative. Un premier pas vers un consensus entre les partis politiques sur cet évènement douloureux du XXe siècle, que la plupart des Hongrois n’a toujours pas réellement accepté.

Un plan sur 3 ans

Réformes fiscales Depuis les dernières élections législatives, après une campagne électorale plutôt silencieuse, aboutissant à un résultat politique sans précédent depuis le changement de régime, la machine des propositions de loi du nouveau gouvernement s’est mise en route. Si les grandes lignes de développement du Fidesz sont communiquées à grands coups de mots chocs: comme “redynamisation de l’économie”, “sécurité de l’emploi” et “diminution de la bureaucratie”, les réels changements envisagés restent obscurs.

Un air de 1989 à Bucarest

Citoyens, unissez-vous! «Comme on a fait en 1989, quand on a renversé la dictature!». Parole d'étudiant gauchiste? Non. C'est ainsi que, le 19 mai dernier, Marian Gruia, responsable syndical de la police nationale roumaine, encourageait des milliers de manifestants, dont nombre de ses collègues policiers, à intensifier la lutte. On n'avait pas vu un tel mouvement de masse depuis la chute de Ceausescu.