Bilan 2010

Janvier Désordre dans le parti de l’ordre - Financement du parti Jobbik Le bureau du Procureur général a débuté une enquête après avoir relevé des anomalies autour du financement du parti nationaliste Jobbik. Si, avec plus de quatre ans de retard, le parti s'est empressé de publier le compte rendu de ses rapports financiers annuels, l’identité de ses donateurs reste toujours secrète. Toutefois les montants reportés semblent bien sous-estimés. Selon ces rapports, le revenu annuel de Jobbik n’atteindrait que 2 à 3 millions de HUF, sauf en 2007 lorsqu'il n'aurait pas dépassé 655.000 HUF. Il est difficile d’imaginer comment un parti peut rencontrer une popularité à l'échelle nationale avec un budget proche de celui d'un retraité, budget par ailleurs insuffisant pour construire et entretenir un site Internet convenable. D’après les calculs d'experts en marketing, le HVG a estimé les dépenses de la campagne des élections européennes du parti à au moins 100 millions de HUF, ce qui signifierait un énorme changement par rapport aux années précédentes.

Vers un régime par répartition?

Après avoir redirigé les cotisations versées aux caisses de retraite privées vers le Trésor Public pour les 14 mois à venir et obligé les cotisants à choisir entre rester dans le secteur privé ou opter pour le secteur public, le gouvernement continue en affichant sa volonté de voir le deuxième pilier (retraite par capitalisation) disparaître. Cette mise en péril de l’activité des fonds de pension inquiète en plus haut lieu.

Présidence hongroise

Un défi à surmonter en pleine crise Le mois de décembre représente la dernière ligne droite avant le début officiel de la présidence hongroise de l’UE. Un certain nombre de priorités semble désormais se dégager, alors même que le programme officiel ne sera publié qu’après la fin de la présidence belge.

Luxe, gloire et Hongrie

Pas question cette année de s’interroger sur la notion de luxe et les moyens des ménages hongrois. Pas question d’évoquer les produits de qualité que l’on nous vend comme des produits de luxe mais que les vrais riches n’utilisent pas. Nous n’analyserons pas plus le luxe comme représentation car Olivier Bomsel le fit pour nous et les Annales des Mines sont disponibles sur Internet. Cette année, nous allons nous contenter de quelques juxtapositions à la Schulz (Charlie Brown? Snoopy? Ah! Quand même! Imaginez que j’aie choisi un sémiologue...).