Marathon des films classiques, la fête budapestoise du cinéma
C’est par un incontournable français concocté dans la clandestinité sous l’Occupation (« Les Enfants Du Paradis » de Marcel Carné, Jacques Prévert, Joseph Kozma et Alexandre Trauner) suivi d’une coproduction franco-magyare (« Les Héritières » de Márta Mészáros avec une somptueuse Isabelle Huppert) que le marathon des films classiques s’est ouvert le 4 septembre à Budapest. Le lendemain, nostalgiques et amateurs du septième art hexagonal ont pu découvrir la version restaurée des « Parapluies de Cherbourg », chef-d’oeuvre de Jacques Demy, plus de 50 ans après sa sortie en salles.
A peine rentrés d´une tournée chaleureusement accueillie aux Etats-Unis, en passant par Copenhague et Merano, les membres de l´Orchestre du Festival de Budapest (BFZ) n´ont gère pris le temps de souffler. Pour se lancer dans la campagne hongroise et y donner une série de concerts gratuits dans le cadre d´une semaine dite „des Communautés” (1). Rien de nouveau, à vrai dire, car c´est là une habitude prise depuis maintenant cinq années. Non pas l´Orchestre au grand complet, certes, mais presque, avec sa formation de chambre, soit soixante musiciens qui, d´Est en Ouest, du Nord au Sud, auront sillonné le pays.