“Roberto, mio palmo”!
Après le revival de la Coccinelle, et le culte de la 2 CV, la Fiat 500 est de retour ! Pour les plus jeunes d’entre nous, il s’agit de la voiture d’Enzo dans Le grand bleu de Luc Besson, vous savez, celle qui n’avait besoin que d’une deuxième couche de peinture ! Cinquante ans se sont écoulés depuis que la création de Dante Giacosa «le pot de yaourt» a vu le jour. Entre 1957 et 1975 près de 3,9 millions d’exemplaires ont été vendus et la petite Italienne est devenue culte.
La nuova 500 n’est pas une copie conforme de l’originale, un peu plus grande et plus spacieuse (3,55 m de long pour 1,65 m de large) puisque basée sur la plate-forme de la Panda, elle est disponible en quatre motorisations dont un turbo diesel (75 ch) et un 1,4 essence (100 ch), des performances incomparablement plus musclées que celles de son ancêtre. A l’intérieur, un mélange de rétro et de moderne, pas de boîte à gants mais un grand vide-poche. A l’avant, comme à l’arrière, de l’espace pour les jambes mais, comme autrefois, les plus grands devront faire attention à ne pas se cogner la tête ! La nuova 500 est une citadine pur jus et son réservoir de 35 litres le démontre, gare à la panne sèche en rase campagne ! En ce qui concerne les performances, rien à redire ! La version diesel atteint tranquillement les 180 km/h dans un silence digne d’une Mercedes.
Sur le plan commercial, tous les espoirs sont permis ! Après une communication au goutte-à-goutte, le côté culte à été mis en avant et il n’y a pas que les Italiens qui en soient fous ! Les cinq cents modèles qui ont été mis en prévente sur Internet sont partis en deux heures ! Fiat espère atteindre 10 % de parts de marché ce qui devrait mettre un coup dans l’aile à la nouvelle Twingo qui n’offre pas cette part de rêve et ce petit côté rétro cool. Depuis deux ans la marque italienne fait feu de tout bois pour retrouver sa place sur le marché de l’automobile ce qui semble être en bonne voie. Même si la nuova 500 n’a pas retenu le concept 3+1 du prototype, l’alliance néo-rétro est bien répartie et il y a fort à parier que les Enzo de demain apprécieront la climatisation et l’ordinateur de bord.
Xavier Glangeaud
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