Nouveau président de la CCIFH

Nouveau président de la CCIFH

Rencontre avec Eric Lavost

Le 11 mai 2010, les membres de la Chambre de Commerce et d’Industrie Franco-Hongroise ont choisi Eric Lavost, pour succéder au Président sortant, Sylvain Cotten, aujourd’hui appelé à de nouvelles fonctions au sein du groupe Crédit Agricole. Le nouveau Président de la CCIFH, en Hongrie depuis 2006 pour le compte du Groupe Banques Populaires, a accepté de répondre aux questions du JFB sur le contenu de son programme et sur ses projets immédiats.

JFB: Vous venez de quitter la vice-présidence des CCEF pour pouvoir vous consacrer pleinement à vos nouvelles fonctions à la tête de la CCIFH, quelles sont vos premières impressions?

Eric Lavost: Pour moi, il s’agit avant tout d’un retour à la CCIFH, ayant déjà été Administrateur (2006-2007) puis Vice Président (2007-2009) de cette institution. Aujourd’hui mon groupe me propose de prolonger mon séjour en Hongrie chez Volksbank Magyarorszag, le partenaire du Groupe Banques Populaires, pour 3 ans, la durée d’un mandat à la chambre… Après une année de recul, pendant laquelle j’ai continué à suivre l’action de la CCIFH, j’ai donc choisi de proposer ma candidature sur la base d’un programme fédérateur dont le point d’achèvement est avant tout une élévation du niveau de satisfaction des membres de la Chambre et une reconnaissance par les autorités Hongroises et les institutions étrangères de la qualité des travaux de la CCIFH. Et puis je reste par ailleurs Conseiller du Commerce Extérieur de la France.

Après une année de recul, pendant laquelle j’ai continué à suivre l’action de la CCIFH, j’ai donc choisi de proposer ma candidature sur la base d’un programme fédérateur dont le point d’achèvement est avant tout une élévation du niveau de satisfaction des membres de la Chambre et une reconnaissance par les autorités Hongroises et les institutions étrangères de la qualité des travaux de la CCIFH. Et puis je reste par ailleurs Conseiller du Commerce Extérieur de la France.

JFB: Votre programme «cap 2013» démontre clairement une volonté de fixer des échéances précises, pourquoi ce choix?

E.L.: Chaque président de la Chambre se doit d’inscrire son action dans le temps en bénéficiant de l’expérience acquise depuis la création de la CCIFH par l’ensemble des équipes qui ont œuvré à son développement depuis bientôt 20 ans. Cap 2013 est donc un plan à 3 ans, le temps d’un mandat, qui nous permet d’imposer un calendrier précis pour mettre en place des actions dont les résultats ne sont pas nécessairement perceptibles sur le court terme et pour mesurer notre effectivité ainsi que celle des actions précédemment engagées. L’atteinte de nos objectifs repose principalement sur une prise en compte toujours plus importante des besoins souvent différents de chacun de nos membres en fonction de leur profil. A ce propos, je me réjouis du fait que le Conseil d’Administration de la CCIFH représente aujourd’hui toutes les composantes de la Chambre, des PME aux multinationales.

JFB: On évoque d’ailleurs souvent les «valeurs communes» de ces entreprises membres, quelles sont-elles?

E.L.: La CCIFH défend prioritairement la relation bilatérale franco-hongroise ainsi que des valeurs de développement durable, de solidarité et d’efficacité sur le long terme, comme l’attestent nos Chartes Santé et Environnement. Les entreprises membres de la CCIFH sont des entreprises citoyennes désireuses de coopérer avec tous les acteurs de la société hongroise pour aider ce pays à prospérer. La francophonie fait aussi partie de nos priorités, mais nous sommes pragmatiques…

JFB: Quelles actions envisagez-vous de mettre en place?

E.L.: Le programme de travail du Conseil donnera la priorité à la création de nouveaux outils de communication avec les entreprises, sous la forme d’un baromètre économique et d’un questionnaire mensuel, que nous comptons mettre en œuvre le plus rapidement possible et au travers duquel chacun de nos membres pourra exprimer ses besoins et ses attentes. Bien évidemment, nous allons perpétuer les speed business meeting, les business mixers et les rencontres entre membres dont le succès est indéniable. Nous comptons aussi renforcer les échanges au sein des clubs et créer des services plus modulables pour répondre à des besoins ponctuels. Enfin, avec nos partenaires institutionnels nous comptons contribuer activement à un environnement favorable au développement de l’activité économique et au retour à la croissance.

Xavier Glangeaud

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