Luana Naquin (France) et son projet “Afro Fusion” à Budapest
École de la Désobéissance (EdD) : Luana Naquin, tu es danseuse, performeuse pluridisciplinaire, enseignante de danse. Tu es d’origine française mais tu es basée à Berlin depuis plusieurs années. Du 21 au 25 août tu viens à Budapest pour enseigner pendant une semaine à l’École de la Désobéissance. Ton cours s’intitule “Afro Fusion”, où tu enseigneras aux élèves les danses africaines, telles que le Ndombolo (Congo), l’Azonto (Ghana), l’Afro House (Angola), l’Amapiano (Afrique du Sud) et le Naija Street styles (Nigéria).
Parle-nous de ton approche pédagogique ! Comment tu introduis la théorie, l’histoire, la culture dans tes cours à la base techniques et pourquoi ?
Luana Naquin : Les danses que j'enseigne sont toujours liées à une culture spécifique (Azonto au Ghana) et ne peuvent en être séparées. Selon moi, respecter ces danses, c'est respecter leurs cultures d'origine.
Je parle du style de danse et ensuite je parle de ce que je connais de la culture.
EdD : Qu’est-ce que la désobéissance pour toi?
LN : C'est le fait de faire les choses différemment de la norme établie. Enfreindre les règles et lois ou au moins les remettre en question.
EdD : A quel moment et où pourra la communauté francophone de Budapest te rencontrer pendant ton séjour?
LN : Je serai disponible juste après les stages, dans l'après-midi.