Expo: Impressions de l’espace
La lumière des villes polluent tellement le ciel la nuit que l’on a de moins en moins la possibilité d’admirer les étoiles. C’est pourquoi l’on fait de plus en plus de réserves et de parcs préservés où le ciel est sauvegardé de ces lumières, comme par exemple celui de Zselic en Hongrie. La pollution lumineuse est l’un des sujets abordés à l’occasion de cette année mondiale de l’astronomie, mais aussi à travers une nouvelle exposition de la Maison Mai Manó. Cette collection originale d’astrophotos et portant le titre d’Ûrlenyomatok (Impressions de l’espace) présente les trésors de l’univers de plus en plus cachés aux terriens.
A travers les obejectifs des photographes, on peut s’apercevoir combien le ciel est coloré pendant la nuit. Les différentes constellations sont roses, bleues, jaunes et parfois vertes. La Nébuleuse dite à Tête de Cheval est l’un de ces extraordinaires groupes d’étoiles. Elle doit ses couleurs rougeâtres à un nuage de gaz s’étalant derrière la nébuleuse. La présence d'un autre brouillard dense, de gaz et de poussières, est à l’origine de l’obscurité de la Tête de cheval. Ces galaxies s’approprient des formes particulières, des spriales mais aussi une sorcière ou une rose, toute deux pri-ses en photo par Iván Éder. C’est un peu comme lorsque l’on s’amuse à deviner quelles images forment les nuages qui flottent dans le ciel.
Ces voyages dans des galaxies lointaines nous permettent d’être les témoins d’évènement astronomiques aussi rare que le passage de la comète SWAN, de couleurs bleue et verte, photographiée en 2006 et qui ne reviendra que dans 49 000 ans. Sur une autre phographie de László Francsics, une étoile meurt et devient une supergéante rouge aux vibrations vertes, et ce encore pour quelques milliers d’années. Ces immenses distances, en temps et en espace, illustrées par les tirages, nous invite à méditer sur la minuscule taille de notre planète et notre vie, microscopique à l’échelle de l’univers. Surtout lorsque l’on voit Vénus, une planète dont la superficie est semblable à celle de la Terre et apparaissant comme un minuscule petit pois devant le Soleil vibrant et blanc.
La majorité des artistes exposés sont des astrologues photographes. Toutefois, on peut croiser les noms de deux photogarphes professionnels, Lenke Szilágyi et Gábor Kerekes, tous deux fascinés par le ciel. A l’étage, une autre exposition présente le plus grand personnage de l’astrophotographie hongroise, Jen_ Gothard. Le grand maître, qui vécut à la fin du XIXe siècle, fut un pionier de la technologie astophotographique à l’époque. On peut également essayer différents instruments spéciaux, comme la jumelle astronomique, que l’on rêve d’utili-ser loin de Budapest et des lumières de la ville.
Zeisler Judit
Ûrlenyomatok
(Impressions de l’espace)
Maison Mai Manó
Nagymezô utca 20, VIe arrt.
Jusqu’au 13 septembre
Du lun. au ven. de 14:00 à 19:00
Les sam. et dim. de 11:00 à 19:00