Ma Môme à moi
La chronique de Dénes Baracs
Échos de la francophonie
Même après les premiers succès du film d’Olivier Dahan à travers le monde, j’ai obstinément refusé d’aller voir Marion Cotillard au cinéma métamorphosée en Edith Piaf, le rôle pour lequel elle vient d'obtenir un Oscar. Non que je déteste La Môme Piaf, au contraire. Elle fut l’une de mes chanteuses favorites, avec sa voix inimitable, sa figure frêle. J’avais lu beaucoup sur ses amours passionnelles et sur les drames qui ont jalonné sa vie, courte, tragique et rayonnante.