Budapest : Prokofiev à l’honneur au Palais des Arts

Prokofiev
Originaire d’Ukraine, décédé à Moscou le même jour que Staline (ironie du sort) : Serge (Sergueï) Prokofiev (1891-1953). Sans nul doute l’une des grandes figures qui aura marqué la vie musicale du XXe siècle. Choisi pour figurer au programme du marathon musical qui se tient en chaque début d’année au Palais des Arts de Budapest (Müpa). Organisé conjointement par son directeur, Csaba Káel et son initiateur, le chef Iván Fischer. Concerts non stop sur toute la journée, répartis sur trois salles (musique symphonique et concertante, musique de chambre, récitals) agrémentés de projections de films et d’une petite exposition. Avec la participation de diverses formations venues de province et de la capitale, le concert de clôture étant assuré par l’Orchestre du Festival (BFZ).

« La mort en plein jour »

La Shoah
Le 24 novembre 2022 un événement unique et majeur a eu lieu au Mémorial de la Shoah de Budapest. En présence de l’auteur, le prêtre catholique Patrick Desbois, ancien directeur du Service national des évêques de France pour les relations avec judaïsme et consultant au Vatican, ainsi que le fondateur de l’organisation Yahad – In Unum (https://yiu.ngo/fr), a été présenté la traduction hongroise de son livre : La Shoah par balles. La mort en pleine jour (Plon, Paris, 2019). Sa vie et son œuvre sont les témoins que les voies du Seigneur sont vraiment impénétrables.

Pas de Premier janvier sans concert (Neujahrskonzert)

concert nouvel an
Un peu partout dans le monde, la Nouvelle année est célébrée par un concert qui se tient généralement le 1er janvier. De tous, le plus prestigieux – et plus ancien – est sans conteste celui qui se tient à Vienne dans la salle dorée (Goldene Saal) du Muzikverein. Depuis le 31 décembre 1939, alors sous la baguette de Clemens Kraus.

La Saint-Sylvestre : sources et traditions

Sylvestre
Les origines païennes se confondent avec les origines religieuses, liées au solstice d’hiver. Dans la Rome antique, on s’échangeait des pièces et des médailles à l’occasion du changement d’année. Ce sont aujourd’hui nos fameuses étrennes. Jusqu’à Jules César, la fête n’était pas à date fixe. C’est lui qui fixa la fin d’année au 31 décembre. En France, il faudra attendre Charles IX pour que le premier jour de l’année soit fixé au 1er janvier.

BÚÉK ou l’économie du souhait !

buek
Nous autres francophones avons certainement déjà entendu ce vocable quand nos amis hongrois nous souhaitent une bonne année. C’est vrai, nous avons la chance de pouvoir dire : bon réveillon de Noël pour le 24 et Joyeux Noël, le lendemain. Il en est de même pour le « bon réveillon de la Saint Sylvestre » et de crier enfin Booooonnne annéeeee à minuit tapantes.

La quête de la liberté et du bonheur dans les toiles de János Horváth, premier lauréat du prix Anna Stein

Horváth-Stein
C’est dans une salle comble de l’Institut Liszt à Paris que l’on a décerné le prix Anna Stein à János Horváth peintre hongrois vivant actuellement à Miskolc. C’est un prix bi-annuel pour soutenir la création des artistes plasticiens que le jury a décerné à János Horváth pour sa longue carrière d’artiste.

Carl Lutz et le sauvetage des Juifs de Budapest

Carl Lutz
En se promenant le long des quais du Danube, plus précisément à quelques mètres du Mémorial aux chaussures se tenait jusqu’au 14 octobre une exposition intitulée « un sanctuaire dans la tempête : Carl Lutz et le sauvetage des Juifs de Budapest ». Alors que je faisais visiter à un groupe d’écoliers l’exposition, un touriste suisse s’approcha du groupe et me demanda : « que fait le drapeau helvétique au côté du Mémorial des chaussures ? Qui était Carl Lutz ? ».