Un évènement littéraire

Un évènement littéraire
En ce 22 janvier se tenait La Journée de la Culture Hongroise 2021 au Musée National de Budapest. Dans le cadre de cette importante manifestation culturelle, a été présenté le livre d’Angelika Orgona : Az Amerikai Grófné – Szápáryak és Széchényiek emlékei, The American Countess – Memories of the Szápáry and Széchényi Families, en français, Mémoires des familles Szápáry et Széchényi.

Budapest : deux anniversaires, Iván Fischer (70 ans) et l´Orchestre Orfeo (30 ans), célébrés en musique

Fischer anniversaire
Le chef hongrois Iván Fischer fêtait ce 20 janvier ses soixante-dix ans. Le temps passe… Et pourtant, toujours aussi débordant d´énergie. A cette occasion, trois orchestres lui ont concocté une soirée digne de l´évènement. L’Orchestre du Festival de Budapest, l´Orchestre du Concertgebouw d´Amsterdam et l´Orchestre du Konzerthaus de Berlin. Le premier dont il est le co-fondateur et directeur musical, les deux autres dont il est le chef invité d´honneur permanent. Au programme, la Huitième de Beethoven, ainsi que des extraits de la Première („Titan”) de Mahler, des Noces de Figaro, de Falstaff et d´œuvres de sa composition dans le cadre d´un film spécialement réalisé pour la circonstance.

Escapade artistique à la Galerie Várfok qui fête son trentenaire

Várfok
Située à Buda, la Galerie Várfok est un point de rendez-vous pour les amoureux d’art et de culture à Budapest. A l’honneur de son trentième anniversaire, la galerie a organisé une exposition mettant en avant des œuvres d’artistes hongrois et internationaux du 1er décembre au 16 janvier 2021, à l’intérieur, mais également le long de la rue Várfok, avec des panneaux explicatifs.

Sortie du premier EP "Holdudvar" du duo Max & Kata : amour, patience et persévérance pour accompagner 2021

Holdudvar
Pour les fêtes, nous avons pu profiter de la sortie du premier EP du duo franco-hongrois Max & Kata. Mêlant chansons à texte dans la tradition française et rythmes plus folkloriques de la musique hongroise, ces six compositions originales nous emmène dans les tribulations de l'amour.

Pour commencer 2021 en forme, un petit bain de musique bienvenu

Concerts du Nouvel An
En ces lendemains de réveillon, rien de tel pour nous remonter que de débuter l´année en musique. C´est ainsi que depuis quelque temps, les concerts du Nouvel An se multiplient une peu partout. Chacun voulant désormais avoir le sien. Il est néanmoins incontestable que c´est celui qui se tient chaque année en fin de matinée à Vienne dans la magnifique salle dorée du Muzikverein qui domine la tradition. Instauré le 31 décembre 1939 par Clemens Craus, alors directeur de l´orchestre (Philharmonie de Vienne). Avec toutefois une légère ombre à notre tableau : un concert alors organisé avec la bénédiction du Gauleiter (chef nazi) de Vienne. Mais passons….

Beethoven et la France (1)

Beethoven et la France
A l´occasion du bi-cent cinquantenaire de sa naissance, les mélomanes sont gâtés. Concerts, récitals, exposés, conférences, films se succédant sur un rythme pratiquement ininterrompu depuis le début de l´année sur les médias et les réseaux (2). De qui parlons-nous ? De Beethoven, bien évidemment ! De tous les compositeurs, celui qui aura suscité le plus de passions, le plus de biographies, ouvrages et commentaires divers, des plus pertinents aux plus fantaisistes. Sur lui, tout a été pratiquement dit et redit.

Responsabilité individuelle et amnésie collective : "Les Amnésiques" de Géraldine Schwarz traduit en hongrois

Géraldine Schwarz
L'ouvrage Les Amnésiques de Géraldine Schwarz, nommé Prix du livre européen en 2018, a été publié en hongrois par les éditions Kalligram à la fin du mois de novembre. La Hongrie est le premier pays de l'est à proposer une traduction de ce livre mêlant témoignages et recherches historiques et qui a connu un grand succès en Europe occidentale. À cette occasion, le Goethe Institut et l'Institut français ont organisé une visio-conférence intitulée "Responsabilité individuelle et amnésie collective" avec l'autrice et les deux traducteur.ice.s, Péter Ádám et Kornélia Kiss.

L´opéra bouffe italien, un remontant bienvenu par les temps qui courent...

Opera seria
Lorsqu´après maintes tentatives, Rossini finit par être reçu chez Beethoven, ce dernier le félicita pour la partition du Barbier de Séville dont il fit grand éloge. Mais non sans ajouter : „Ne cherchez jamais à faire autre chose que l’opéra bouffe ; ce serait fausser votre vocation que de vouloir réussir dans un autre genre. L’opéra seria n’est pas dans la nature des Italiens”...par contre ... „Dans l’opera buffa, nul ne saurait vous égaler, vous autres Italiens”. Jugement auquel nous ne pouvons que souscrire au vu des œuvres passées ou parues à cette époque. Par contre un jugement inapplicable aux œuvres à venir où les Italiens, à partir des années trente, vont précisément renverser la tendance et se révéler maîtres dans l’opéra seria.

L’univers unique de Milorad Krstić

L’univers unique de Milorad Krstić
Un des aspects les plus épatant de l’Art de Milorad Krstić est sa capacité à créer un univers nouveau, décalé et farfelu, rempli de créatures humanoïdes atrocement artistiques. Entre psychisme, psychanalyse et psychédélisme, il nous emmène dans les tréfonds de la conscience et du subconscient. Le film d’animation Ruben Brandt, Collector que Milorad réalisa, est la porte d’entrée de ce monde métaphorique, mais pas seulement. L’artiste a également développé cet univers avec des peintures qui furent exposées à l’Art Market Budapest en octobre 2020.

La musique classique, une affaire de gens sérieux ? Soyons sérieux !

La musique classique, une affaire de gens sérieux ?  Soyons sérieux !
Dans la langue hongroise, la musique classique est généralement désignée sous le terme de „musique sérieuse” (komolyzene). Par opposition à la musique de variété. Rien n´est plus faux. Tout d´abord parce que, prise dans son sens large, la musique dite „de variété” peut parfois se révéler sérieuse. Un préjugé qui a la vie dure. Il est vrai que la musique dite „classique” comporte une majeure part d´œuvre dites „sérieuses”. Encore faudrait-il savoir ce que l´on entend par là. Malgré tout, il faut se garder de généraliser. A celles et ceux qui en douteraient, je conseillerais d´écouter Rossini, à commencer par son Barbier de Séville ou encore L´Italienne à Alger (1). Remontants imparables pour qui souffrirait de spleen ou de déprime. Mais Rossini n´était pas le seul, loin de là.