Édito

Edito
Au seuil de cette nouvelle année 2023, j’associe mes souvenirs au colloque du centenaire de la revue Europe dont l’esprit et les traditions nous inspirent. Tout particulièrement le volet « Voix d’Europe » et « Guerres et paix vues d’Europe » Cette revue est proche de nous, car nombre de jeunes talents de l’Europe centrale et orientale ont été découverts et édités par Romain Rolland, Jean Guéhenno et Jean-Richard Bloch. L’histoire de la découverte de Panait Istrati est la plus connue, mais leur contribution à la naissance d’un des meilleurs essais de Ervin Sinkó est plutôt oubliée. Romain Rolland a trouvé sa confession poignante. Sinkó a assumé le rôle de chef révolutionnaire en 1919 puis il a émigré et il est devenu apatride. Les pérégrinations de Sinkó s’achèvent pour quelques temps, ses œuvres sont bien accueillies à la rédaction de la revue à Paris.  Le rôle messianique, le rôle du révolutionnaire reviennent dans ses réflexions qui seront publiées simultanément dans Europe et dans la revue Korunk à Cluj (Kolozsvár). La tragique tourne au comique avec la figure de certains héros.  Jean-Richard Bloch - assistant à la présentation de Švejk de Hašek au théâtre du Piscator à Berlin – découvre, en la figure du brave soldat, le anti-héros de l’époque.

Le ténor Cyrille Dubois invité d’honneur sur la scène de Budapest

Dubois
​​​​​​​J’avoue avoir jusqu’ici ignoré son nom. Et pourtant, le ténor Cyrille Dubois (40 ans) s’est déjà taillé une belle réputation. Sorti Premier Prix du Conservatoire avec la mention „très bien”, Cyrille Dubois, tout aussi familier avec le répertoire baroque que dans le répertoire contemporain, est un invité régulier sur les grandes scènes internationales. Tel était le cas ce soir à Budapest dans un concert regroupant non moins de dix compositeurs de notre répertoire baroque, monté avec le concours du Centre de Musique baroque de Versailles.

Une envie de cadeau original et unique ?

Szasz Karoly
À l’heure où Notre Dame de Paris éblouit par sa luminosité originelle, retrouvée grâce aux travaux titanesques qui ont pris 5 ans, l’envie de s'intéresser au noble art des maîtres-verriers nous a tout naturellement amené chez un artiste bijoutier qui recycle les éclats de vitraux de l’église Mátyás de Buda pour en faire de fascinants bijoux. Imaginez étinceler à vos oreilles, Mesdames, un bijou dont la matière première illuminait auparavant, et ce depuis 600 ans, la cathédrale de Budapest.

« Ma mission est la direction et la construction d'orchestre »

Gergely Madaras
​​​​​​​C'est vers 2018 que mon amie Kati et moi-même avons visité l'Académie Liszt pour écouter un concert de la Société philharmonique de Budapest sous la direction de Gergely Madaras. Un très jeune chef d'orchestre enthousiaste s'est présenté et nous a immédiatement accrochés : il a fait une courte introduction intéressante et pleine d'humour avant le programme, qu'il a ensuite dirigé avec le même enthousiasme. Nous avons aimé ce qu'il a fait et comment il l'a fait. Depuis, nous nous sommes dits qu'il fallait que nous l'entendions à nouveau un jour. Nous avons fini par suivre son travail via medici.tv, mais nous ne l'avons rencontré en personne que six ou sept ans plus tard, en juillet de cette année, alors qu'il préparait le concert Jonathan Tetelman, ténor américain, avec l'orchestre de l'Opéra Nationale Hongroise sur l'île Margaret. Nous avons fait connaissance dans la salle de répétition, en profitant de la pause, et j’avais déjà été impressionnée par la gentillesse et la franchise avec lesquelles il m’a accueillie, moi, une parfaite étrangère. Nous pouvons maintenant lui parler d'un autre événement important : l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège, dont Madaras est le directeur musical depuis six ans, a donné son premier concert en Hongrie - dans trois lieux : à Budapest à l'Académie Liszt, à Veszprém au Hangvilla et à Pécs au Centre Kodály.

Au nom de la terre

Au nom de la terre
Ce mardi 12 novembre, le deuxième film projeté par l’Institut français dans le cadre du mois de l’environnement nous amène sur les campagnes françaises. Le film Au nom de la terre, sorti en 2024, nous plonge dans les sacrifices, les luttes et les désillusions des agriculteurs locaux, c'est un fort témoignage des conditions de travail. Au centre du film, on trouve une histoire familière mais poignante : celle de la reprise des terres.

"La science et l'urgence climatique" : une conférence multilingue pour sensibiliser et agir face aux enjeux écologiques

La science et l'urgence climatique
Institut Français, Mardi 5 novembre – Ce mardi, l’Institut Français de Budapest a été le théâtre d'une conférence internationale « La science et l'urgence climatique : pouvons-nous encore gagner la course ? » En partenariat avec l’association La Fresque du Climat, l'événement, accessible en français, anglais et hongrois, a abordé les différents enjeux de la vulgarisation scientifique pour alerter sur l’urgence climatique de la transition écologique et sociales.