Edito
Entre deux projections des 15èmes Journées du Film Francophone de Budapest, entre Sarah Bernhardt, la divine et Émilia Pérez, qui a remporté tant de prix, mais encore sous le charme magique des Amants du Pont-Neuf et de son réalisateur, Léo Carax, qui a fait le déplacement à Budapest, nous saluons le lecteur tout en l'invitant à nous rejoindre sans tarder dans une de ces salles obscures, du ciné-palais mauresque Uránia au somptueux Puskin en passant par l'amphi de l'institut Français sur l'autre rive du Danube.
Le festival du cinéma se poursuit jusqu'au 9 mars, mais le Mois de la Francophonie ne s'arrête pas là, Exposition à la Maison de la Musique, au Bois de la ville, visite guidée de la Galerie nationale hongroise à l’occasion de la Journée de la femme, concerts de Jazz le 13 à l'Institut et le 15 dans l'envoûtante édifice art nouveau qu'est l'Académie de musique Liszt Ferenc. Et ainsi de suite. Il y a des événements en province aussi, vous avez peut-être raté le Concours National de Karaoké à Aszód, mais vous pourrez vous consoler avec le Concours de slam 11 mars, au lycée de Pásztó, le Festival du théâtre lycéen francophone, à Pécs, ou encore le Concours de récitation de poésies, le 27 mars, à Miskolc.
Ce qui ne vous empêchera pas de venir rencontrer l'écrivain Andreï Makine qui présente son livre a Budapest le 21 mars, ou d'assister à la lecture du roman magyaro-suisse de Christian Campiche le 26 mars à l'Institut français, un auteur que j'aurai le privilège d'introduire auprès de tous ceux qui répondront présent le 26 mars à l'institut Français.
Si l'horizon s'assombrit et que l'Europe se cherche une nouvelle voie dans la pénombre, quoi de mieux pour se ressourcer que de fêter ce qui nous réunit : l'art.
Éva Vámos, rédactice en chef