Aux sources de la beauté

La gamme de cosmétiques Omorovicza est née de l’amour des eaux thermales hongroises. Leurs créateurs, Stephen de Heinrich de Omorovicza et son épouse Margaret, se sont rencontrés et vivent à Budapest. Une rencontre placée sous le signe du succès.

 «Comme beaucoup de gens, j’ai régulièrement fréquenté les établissements thermaux, non seulement à Budapest mais aussi dans toute la Hongrie. Et j’ai découvert à chaque fois que ma peau sensible était plus belle après m’être baignée dans ces eaux. La différence était incroyable», nous explique Margaret de Heinrich, la propriétaire de l’entreprise Omorovica. C’est en 2006 que le couple a décidé de lancer une gamme de produits de beauté dont l’élément de base est l’eau thermale hongroise, riche en minéraux comme le cuivre, le zinc, le calcium et le magnésium. Bien que les bénéfices des eaux du bassin Carpatique aient été découverts il y a 2000 ans, l’histoire de leur actuel succès en cosmétologie revient à des gens venus de bien plus loin, Stephen de Heinrich de Omorovicza étant suisse d’origine hongroise et son épouse Margaret, américaine.

La gamme de luxe Omorovicza est aujourd’hui présente dans 11 pays. «Malheureusement la Hongrie n’est pas encore notre principal marché …» a souligné la propriétaire en souriant. En effet, la société réalise la plus grande partie de son chiffre d’affaires en Asie, aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. «On apprécie beaucoup nos produits aux États-Unis, en Inde mais surtout en Chine où l’on a rencontré un éclatant succès». Quoique encore discrète sur le marché international, la marque Omorovicza a toutefois été mentionnée plus de 500 fois dans divers magazines de mode à travers le monde depuis sa création.

La société espère pouvoir ouvrir sa boutique-spa en Suisse l’année prochaine mais l’Australie, l’Allemagne et l’Amérique du Sud figurent aussi parmi les prochaines destinations visées. «On aimerait également introduire nos produits en France, mais là il est plus difficile de lancer une nouvelle invention cosmétique sur le marché».

Tímea Ocskai