Le corps confiné, la culture aère l’esprit

Le corps confiné, la culture aère l’esprit
En ces temps de confinement, les propositions d’offre culturelle en ligne défilent sur Internet. Nombre d’institutions de culture proposent désormais leurs services en ligne. En France, le président Macron a insisté le 16 mars dernier sur l’importance et l’opportunité de se cultiver et s’instruire durant cette période particulière. Il s’exprimait sur France 2 : « Retrouvez aussi ce sens de l’essentiel. Je pense que c’est important dans les moments que nous vivons. La culture, l’éducation, le sens des choses est important ». Le ministre de la culture Franck Riester, lui-même infecté par le Covid-19, a mis en place un dispositif inédit : #Culturecheznous. Ce site internet fait découvrir les richesses du patrimoine culturel français grâce aux ressources publiques vidéo, audio ou encore photo. De la danse à l’archéologie en passant par des spectacles et musées, il y en a pour tous les publics. Une chose est sûre, vous ne tournerez plus en rond dans votre appartement, maison ou jardin.

Anti-virus moral : quand Iván Fischer et ses musiciens (Orchestre du Festival de Budapest) se portent au secours des personnes confinées

Le 20 mars dernier avait été prévu, comme chaque année, un petit-déjeuner de presse par Iván Fischer dans l´appartement de son enfance, face à l´Opéra de Budapest. Réunion bien évidemment annulée… Que nous aurait-il dit ? Il serait vain de le supputer… Peut-être l´annonce, malgré de sévères coupures budgétaires, d´une reprise partielle des interventions de l´Orchestre „hors les murs” pour aller au-devant des jeunes et des enfants, mais aussi des moins favorisés (autistes, personnes âgées, malades) ? Et nous annoncer une prochaine version de cette rencontre dansante organisée chaque année en juin pour fêter l´été sur la place des Héros de Budapest en présence d´enfants roms venus de toute la province („Tértánc”) ? Bien sûr, tout cela devant être annulé ou reporté, du moins pour le moment.

Un cinéma autochtone ambulant pour « documenter le présent »

Un cinéma autochtone ambulant pour « documenter le présent »
A l’occasion du Festival du Film francophone de Budapest qui s’est tenu du 26 février au 7 mars, une soirée spéciale courts-métrages a été organisée dans le splendide cinéma Uránia. La rédaction y a rencontré Atikamekw Jemmy Echaquan Dubé, réalisatrice, et Tania Choueiri, distributrice. Les deux canadiennes participent, au sein de l’organisation Wapikoni, à la promotion du cinéma autochtone.

Révolutions de février-mars 1848 : Hongrois et Parisiens solidaires

Ce 15 mars, les Hongrois commémorent le début de la Révolution menée en 1848 contre l´occupant autrichien. Mouvement qui se muera en Guerre d´Indépendance. Guerre qui, après plusieurs mois d´âpres combats, se soldera au cours de l´été 1849 par la capitulation des troupes hongroises.

Budapest : Mozart et Beethoven réunis le temps d´une soirée…

Concert à l´Académie de Musique On a beaucoup brodé sur une rencontre entre Beethoven et Mozart, au cours de laquelle le maître de Salzbourg aurait déclaré „Retenez ce nom, on reparlera de lui”. Si la rencontre eut bien lieu, on a tout lieu de douter de cette prétendue prophétie. C´était au cours de l´été 1787, Beethoven n´avait alors que 16 ans. Rencontre qui demeura sans suite. Ce qui est par contre certain est que Beethoven admirait Mozart, même s´il dut garder une petite rancœur de cette entrevue infructueuse. Mozart, sur un thème duquel il composa des variations et pour les concertos duquel il écrivit des cadences. Dont le 20ème concerto en ré mineur qui figurait au programme du concert donné ce soir. Autres œuvres inscrites au programme : l´ouverture de Don Juan et le 4ème concerto de Beethoven.

8 mars : célébrons-les, trop vite et injustement oubliées….

Le rôle des femmes dans la musique Souvenez-vous, c’était en septembre 1982. La nouvelle fit alors sensation dans le monde de la musique : une femme venait, sur proposition de Karajan, rejoindre les musiciens de la Philharmonie de Berlin. Une phalange qui, depuis les cent ans de sa fondation, avait été l´apanage exclusif des hommes. L´heureuse élue - car son embauche avait été mise aux votes : une violoniste venue de Suisse, Bettina Sartorius (1). La Suisse, son propre pays où sa candidature s´était vue sèchement rejetée par les membres de l´Orchestre de Zurich, outrés à l´idée d´accueillir une femme dans leurs rangs. Et oui ! Depuis, les temps ont fort heureusement changé et l´on ne compte plus de formation où les femmes ne soient traitées en égales des hommes (2).

Quand Budapest célèbre son „Mozart Day” : après Ludwig, le tour de Wolfgang…

Journée de concerts consacrée à Mozart
„O Mozart, immortel Mozart ! De combien d´émotions profondes n´as-tu pas imprégné à jamais nos âmes pour emplir notre vie de bonheur et de lumière !” C´est par cette citation de Schubert que ses organisateurs présentaient cette Journée Mozart qui, depuis trois ans, se tient chaque année en mars à Budapest.