Une coutume hongroise bien curieuse : le „Grand Galop national” („Nemzeti vágta”) qui se tient chaque année à Budapest

Nemzeti vágta
Les Hongrois ont eu en leur temps la réputation d´être de redoutables cavaliers. Souvenons-nous : „De sagittis Hungarorum, libera nos, Domine !”. Cinq siècles après leur lointain cousin Attila, leurs cavaliers semèrent la terreur en Europe, jusque dans le Sud de l´Italie et au fin fond de l´Aquitaine. Une de leurs tactiques favorites : simuler la fuite pour, chevauchant leur monture à l´envers, cribler leurs poursuivants de flèches. Rien ne les arrêtait et il fallut attendre l´intervention de l´empereur Otton pour mettre fin à leurs chevauchées, leur imposant une cuisante défaite près d´Augsbourg (955).

11ème journées du film francophone : une ode à la « plus belle langue du monde »

Filmnap
Après un festival en ligne en Avril dernier, l’Institut Français de Budapest commence sa rentrée culturelle avec le festival du Film Français (Frankofon Filmnapok). Du 14 au 19 septembre dernier se sont succédé une sélection d’œuvres cinématographiques hétéroclites dans trois salles obscures de la capitale hongroise puis du 22 au 26 dans une dizaine de villes de province. Par-delà une ouverture à la francophonie en terre magyare, cet évènement est l’occasion de mettre en avant les plus grands réalisateurs et acteurs français des cinquante dernières années depuis la Nouvelle Vague. 

A l´affiche de l´Opéra, deux œuvres inédites „Le Roi Étienne” et „Les ruines d´Athènes” de Beethoven

Ruines Athenes
C´est pour célébrer l´ouverture du Théâtre allemand de Pesth en 1812 que Beethoven composa ces deux pièces. Le théâtre, un cadeau de l´empereur François 1er aux Hongrois pour tempérer leur nationalisme naissant. Œuvres que Beethoven dédia bien volontiers à ses amis Magyars qu´il affectionnait particulièrement (1). Pratiquement jamais données, mis à part l´ouverture du Roi Etienne et la célèbre Marche (2) des Ruines d´Athènes.

Budapest, centre régional de l´art contemporain

Art Market
Les Budapestois l´appellent „la Baleine”. Avec une touche d´affection pour certains, d´ironie pour d´autres. Ouvert en 2013, ce long bâtiment édifié sur les berges du Danube offre, sur une surface de 30000m2, commerces, restauration, salles de réunion et espaces d´exposition. Son atout : son emplacement aisément accessible à mi-chemin entre le centre-ville et le parc accueillant le Théâtre national et le Palais des Arts.

Budapest : une rentrée musicale prometteuse...

Rentrée musicale
A tout seigneur, tout honneur, nous commencerons par l´Orchestre du Festival de Budapest (BFZ) et son chef Iván Fischer. A peine rentrés d´une tournée couronnée de succès à l´étranger (notamment avec la pianiste chinoise Yuja Wang - 1er concerto de Liszt-  dans un concert donné à Lucerne), nos amis entament la saison avec une production inédite du Couronnement de Poppée de Monteverdi. Version donnée, non sur une scène d´opéra, mais en salle de concert.

1989 : l’autre 11 septembre (32 ans déjà….)  

ouverture frontiere
Lundi 11 septembre 1989, Hongrie : « suite à l’ouverture de la frontière hongroise à Hegyeshalom, des milliers d'Allemands de l'Est passent en Autriche pour rejoindre l’Allemagne de l’Ouest. » Dans la semaine, plus de quinze mille réfugiés auront ainsi choisi la liberté, plus de 25 000 les semaines suivantes. Deux mois plus tard sera abattu le Mur de Berlin (nuit du 8 au 9 novembre). On connaît la suite...

Budapest : le chef Iván Fischer vacciné en plein concert…

Fischer
Décidément, Iván Fischer n´a pas fini de nous surprendre. N´ayant rien trouvé de mieux que de se faire vacciner sur scène lors d´un concert récemment donné en plein air à Budapest devant plusieurs milliers (!) de spectateurs (3ème dose). Ceci pour donner l´exemple. Initiative pour le moins originale, mais courageuse. Ce qui est étonnant est que cela ne semble pas l´avoir gêné dans la suite du concert. Par ailleurs, également en plein concert, ses musiciens – tous vaccinés - se sont soumis en public au test !